Le coup de cœur pour ce boombox relativement atypique et pour un prix modique… A la réception RAS, l’antenne est même restée intacte. Démontage de la façade sans problème et je sens bien bien avec le tournevis que ce poste n’a jamais été démonté : tant mieux. La façade est retirée vite fait et dévoile quatre HP en 8 ohms, plutôt de bonne facture + deux petits piezo déjà vus maintes fois.
Un bloc d'alimentation très rikiki...
Les deux lecteurs (encore du classique bas de gamme ) sont donc hyper accessibles et je me lance dans la maintenance séance tenante. Présence d’un seule courroie carrée, bien détendue mais pas fondue. Avant d’en mettre une nouvelle, je dégraisse les gorges des poulies. Tant que j’y suis, je bombe le switch record/play caché derrière le lecteur droit. Ensuite je remonte les deux lecteurs, nettoie et démagnétise les têtes de lecture. Je n’oublie pas non plus le pinch roller. Vérification importante : le fonctionnement de l’autostop simple, qui souvent fait des siennes sur ce genre de matos. Et bien ça marche impec. Tout ça est trop beau pour être vrai…
Que reste il à faire ? Plus grand-chose. J’enlève tous les boutons rotatifs pour les nettoyer et je bombe les commutateurs et potards. Une dernière grande étape, c’est le calage de la vitesse de lecture, en espérant que le pleurage soit limité. Je procède à l’opération après avoir laissé tourner quelques heures les deux lecteurs.
Je reviens vers les HP car ces derniers sont masqués en façade par un genre de mousse acoustique… Je subodore qu’elle est bouffée aux mites et tombe en morceaux. Et bien non, après avoir démonté un HP, je constante son excellent état, donc, je ne vais toucher à rien. Ce serait stupide, d’autant plus qu’il me faudrait enlever les grilles pour tout virer, mais je ne vais pas faire de zèle sur ce coup là.
Retour aux lecteurs pour le réglage final et une très bonne stabilité de la vitesse de lecture. Il faut agir sur des résistances variables, et pas directement sur les moteurs, étant donné qu’il y a un système d’enregistrement rapide. Ces deux lecteurs pourtant cheap font bien le job.
Il ne reste plus qu’à remonter la façade, mais avant de serrer les vis, je mets une cassette pour être sûr qu’il n’y a aucun grattement dans les potars. Et là, problème au niveau de la balance. Quand je mets tout à droite, il y a quand même du son sur les HP de gauche !!! Bizarre... Ce pourrait être le potar qui a un coup dans les carreaux. Pas bon ça, car ce n’est pas très accessible pour envisager un remplacement rapide. Je décide quand même de mettre une giclée de WD40 classique, espérant que ce soit un encrassement excessif… Et c’est bon, tout est rentré dans l’ordre. Je peux enfin tour revisser, donner un peu de brillant à l’antenne avec du Miror et régler l’azimut des deux lecteurs. Terminé.
Plus de peur que de mal.
Le design de cet appareil n'a rien d'exceptionnel, c'est même plastoc mais les 6 HP au liseré rouge le différencie tout de même. Ce boombox est un AKA, mais de quelle marque ? Wikiboombox m'informe que le modèle d'origine est le Qualimax GP1, et qu'il y a même une version discolite. En tout cas, c'est écrit en en français sur ce modèle et ça change un peu. Donc les lecteurs sont basiques mais tournent à la perfection et proposent la copie rapide (jamais utilisée de ma vie). Dommage qu'il n'y ait pas le continuous play car ça c'est vraiment utile. Les graves et aigus ont chancun leur potar, et notons la présence d'un fader qui permet des fondus enchaînés et des mixages trop rigolo. Enfin, il y a un double vu-mètre à led et aussi une entrée line-in mais mais en DIN pas en RCA. Au final, tout ça nous donne une bonne moyenne. Et le son ? Comment dire... J'ai écouté pire mais aussi bien mieux. Il y a un petit côté métallique et les basses sont correctes mais en mettant le potar à fond. Bref, on pouvait espérer mieux avec 6 HP, d'autant plus que la puissance est limitée mais sans saturation à volume élevé. Je termine comdab par la réception FM qui est très satisfaisante.
Vous l'avez compris, on ne tape pas dans le haut de gamme, mais cela reste très convenable et ce ghettoblaster, qui a bien traversé les décennies, a dû faire le bonheur de son premier propriétaire.
Je parie que ce ghettoblaster n'a jamais lu une cassette métal...
Répartiteur, duplication.... C'est Jacques Toubon qui doit être content.
Horec... Mais qui a créé cette marque ? Et bien c'est la société AKOR SA qui a fait un dépôt INPI en 1988. Marque expirée...
Ben voilà...