08 - Vendredi 24 avril 2009 - De Camaiore à Lucca

Le chemin du labyrinthe

« A l’aube tu quittes l’auberge qui dans l’orage hier soir t’accueillit.. » Dès 7h30, nous sortons de l’hôtel. Les vendeurs ambulants sont déjà installés sur la place pour le marché du jour. Il va encore sûrement faire très beau aujourd’hui.

Après un café croissant au bar du coin, nous prenons le bus pour Valpromaro. C’est une dure et interminable montée qui nous y conduit dans un bus surchargé de scolaires que rien ne distrait des portables et des consoles. Le chauffeur nous fait signe au bon endroit car il n’y a rien de moins évident que la dénomination des arrêts, invisibles du car.

Dans le village, le Padre qui promène son chien, nous demande si nous souhaitons faire halte chez lui. Restons calmes et polis. Il est 8h30 du matin et, par ailleurs, nous l’avons appelé au moins dix fois sans compter la sollicitation par lettre avant le départ à laquelle il n’a jamais répondu. Bref !

Un complément de courses effectué, nous suivons un parcours à nouveau bien balisé même si la SP 24 que nous empruntons sur une bonne distance se révèle bien fréquentée. Comme d’habitude, le chemin monte et descend, mais rien que de plus classique. Il fait très chaud et la petite route que nous suivons le long du torrente Contesora est bien circulée.

Arrivés à hauteur de Ponte San Pietro, faute de balisage et de boussole, nous nous trompons doublement. Dans un premier temps, nous longeons un affluent du fume Serchio dans une direction perpendiculaire à la bonne direction ! Après être revenus sur nos pas, nous empruntons la SP 24 hyper circulée sous un soleil de plomb. Heureusement, nous ne tardons pas à repérer une entrée de carrière qui nous permet de rejoindre la piste cyclable en rive du Fume Serchio. Nous ferons alors une très agréable promenade jusqu’aux abords de Lucca.

Peu avant la fin de cette piste, nous nous mettrons à l’ombre en pied de talus pour manger, dans une position assez inconfortable il est vrai. Elisabeth regrettera de n’avoir pas voulu s’arrêter plus tôt alors que des bancs nous attendaient.

Arrivés en tout début d’après midi, nous trouvons la ville très encombrée, avec des touristes français à tous les coins de rue, ce qui gâche un peu l’exotisme de la destination. Comme notre hôtel se situe à la sortie de la ville, sur le chemin de demain, et que nous ne pouvons pas prendre possession de notre chambre avant 18 h, nous flânons en ville. Eh bien oui, c’est une ville remarquable. L’amphithéâtre romain accueille un magnifique marché aux fleurs qui nous retient. Bien que chargés, nous essaierons de faire le tour des curiosités. Elisabeth va poser son doigt au centre du labyrinthe si célèbre.

Nous débarquons à 17h à l’hôtel, vannés par les piétinements en ville. Dans un décor 1930, un charmant monsieur d’expression française nous accueille avec beaucoup de gentillesse. Nous serons très bien ici.

Sur ses indications, nous dînons dans une pizzeria toute proche – c’est simple et rapide. A notre grande surprise, au retour, on nous proposera un café français avant de monter dans notre chambre.

Voilà une très délicate attention ! Bonne nuit !

Hébergement : Hôtel Stipino Via Romana 95

Accueil : excellent

Conditions de logement : très bonnes

Prix : raisonnable

De Lucca à Altopascio