03 - Jeudi 31 juillet 2008 - De Saint Oyen à Aoste

Le chemin de l'eau vive

Voilà encore une journée qui s’annonce magnifique.

Bientôt Etroubles est là et sa petite supérette qui va permettre de faire le plein pour la journée. La suite ne sera qu’ enchantement au long de rigoles où l’eau coule, vive et transparente.

Encore une fois, les fraises se font tentation. Pourquoi ne faudrait-il pas les manger ? Par moments, la vue se dégage et, alors, quels splendides paysages nous découvrons. Dans la descente, les villages se suivent, de plus en plus rapprochés au fur et à mesure que nous perdons de l’altitude. Au détour d’un sentier, le clocher de Gignod apparaît avec la montagne en toile de fond, une véritable image de carte postale.

Alors que 13 heures approchent, qu’il commence à faire très chaud, nous traversons « Chez Henri », village entouré de plantations d’arbres fruitiers, à la recherche d’un coin d’ombre où, espérons-le, cette fois, nous pourrons faire la sieste. Mais nous ne sommes déjà plus en montagne ; finis les grands espaces libres. Au croisement de deux petites routes, un coin d’herbe haute sous un arbre va bien nous accueillir, même s’il faut enjamber un petit muret, au risque de se faire « botter les fesses ». Situation idéale. Station idéale : repas, lecture, sieste, ….enfin !

Vers 15h, nous repartons. La descente vers Aoste paraît sans fin et, bien sûr, nous arrivons en ville à l’opposé de la localisation de notre hôtel. Dans la rue en forte pente que nous empruntons, un pèlerin trône sur chaque lampadaire ; c’est donc bien le chemin.

L’hôtel sans prétention que nous avons réservé se situe tout au bout de l’avenue de Chambéry, plein Ouest. On ne peut guère s’éloigner plus du chemin que nous devrons prendre demain. Une dame d’un certain âge, fort bien mise, nous accueille….avec politesse, sans effusion ; elle fait son boulot.

Il y a déjà presque une semaine que nous avons quitté Le Mans, la lessive s’impose. Dans l’avenue, sur le chemin du centre ville, nous ferons une première halte dans une laverie automatique puis nous partons à la découverte de la vielle ville. Les rues piétonnes s’avèrent très animées. Le système de balisage des curiosités se révèle astucieux. Malheureusement, la cathédrale est non seulement fermée mais recouverte d’une énorme bâche qui ne laisse rien voir. Sur le retour, nous faisons halte au « Moderne » pour dîner puis à nouveau à la laverie pour faire sécher le linge qui pèse horriblement lourd.

Voilà une journée qui s’achève, journée tranquille, faite d’émerveillements simples, sans complications : l’eau claire, la montagne, les fleurs, le soleil ! Alléluia !


Aoste

Aoste tire son nom d'Augusta Praetoria, ville créée en l'honneur de Auguste.

La voirie est encore marquée par le quadrillage datant des Romains. De plus, les murs d'enceinte sont visibles à plusieurs endroits.

Aoste est une des étapes de la Via Francigena. Elle est mentionnée à ce titre par Sigéric avec la mention XLVII Agusta (numéro d'étape en partant de Rome).

Le Moyen Age a marqué la ville au plan religieux avec Anselme de Cantorbéry.

L'architecture de la ville garde les traces des différentes périodes : ruines romaines (arc de triomphe et théâtre, cryptoportique récemment mis en valeur), période médiévale (différentes fortifications et tours, église Saint Ours).

Hébergement à l'Hôtel Excelsior, 206 Via Chambéry

Accueil : correct

Conditions de logement : Très bonnes

Prix : correct pour un hôtel

D'Aoste à Nus