2 - Histoire de dire

Rythme et motivation

Le pèlerin est par définition celui qui, par piété, fait un voyage à un lieu de dévotion. Plus simplement, étymologiquement parlant, c’est celui qui est parti pour un pays lointain. Donc, à chacun sa motivation sur les chemins ! Cela ne se discute pas.

Le chemin n’a jamais été pour nous un marathon, encore moins un chemin de croix où seule la pénitence et la privation seraient de bon ton.

Vous l’avez compris. Pas de grosses étapes. Ce qui nous intéresse, c’est de voir, de sentir, de rencontrer. Si l’étape est trop longue, pourquoi pas un peu de transports en commun. Si la table est bonne, c’est tant mieux ! Nous ne recherchons pas l’exploit, pas le mérite ou la reconnaissance. 20 Kms par jour, c’est déjà bien. Qui veut aller loin ménage sa monture !

(Mais bravo à ceux qui sont capables de longues étapes)

Quelle préparation ?

Si l’on parle de la marche : quasiment rien maintenant que nous y sommes habitués. Seulement quelques marches d’entraînement au printemps.

Si l’on parle de la langue : trois ans d’espagnol en formation continue pour Compostelle ; respectivement deux et un an d’italien pour le chemin de Sigéric.

Si l’on parle des hébergements : nous pré réservons à peu près la moitié des étapes avant de partir, le reste par téléphone 48 heures à l’avance. Par contre, nous établissons notre parcours avant de partir et nous y dérogeons le moins possible.

Si l’on parle des supports : chacun un carnet de route avec la synthèse des étapes décrites, ce qu’il faut voir, où il faut faire les courses, et un texte de réflexion par jour de marche.