18 - Samedi 18 août 2007 - De St Maurice à Martigny

Le chemin Saint Bernard

Encore une étape tranquille pour aujourd’hui ! Dix-huit kilomètres pour rejoindre Martigny, complètement à plat ou presque, c’est cool ! Lever à 7h afin d’être à pied d’œuvre pour les Laudes.

Nous cheminons sans problème sur des petites routes de campagne bien balisées même si, après Les Emonets, nous perdons soudain les indications. Renseignements pris, il faut poursuivre jusqu’à un bâtiment de ferme puis tourner à gauche, puis …. Virage après virage, toujours pas de bâtiment mais l’impression que ce n’est sans doute pas tout à fait la route. Nous coupons à gauche à travers la forêt par un chemin pentu. Bientôt, un large chemin perpendiculaire, circuit de santé celui-là, nous tente. Il se poursuit sous une ligne à haute tension. Il doit bien conduire quelque part, alors allons-y. Il fait très beau et la promenade en forêt, avec en fond, des roches, des dents, des pics, se révèle très agréable même si nous ignorons où nous sommes. Nous franchissons un torrent sur un petit pont de bois.

A Evionnaz, première pause qui permet à Elisabeth de passer à la boulangerie. Là, sur la place centrale, au soleil, nous dégustons un bon gâteau avec une vue sur la « Dent du Salantin », le pied quoi. A la sortie du village, nous tombons en arrêt sur un panneau décrivant les défenses anti chars installées pendant la dernière guerre. Un groupe s’anime autour du terrain de sports pour préparer la fête locale. La vue sur les Alpes et les neiges éternelles nous réjouissent. « Joyeux, je suis passé sous l’ombre du Seigneur.. » C’est vraiment magnifique. Juste après Mieville que nous évitons en suivant la superbe route E 62 très circulée, nous nous approchons de la cascade Pissevache, une immense chevelure d’eau très rafraîchissante. Peu après, nous pénétrons en forêt et c’est avec un peu de mal que nous trouvons le bon sentier. Ce chemin forestier se poursuit à l’ombre jusqu’à proximité de Martigny, avec des montées et des descentes et un peu de slalom entre de gros rochers. Des jeunes gens chargés de la prévention des noyades causées par les lâchers de barrages nous apprennent que le Rhône n’est pas blanc à cause de la neige mais à cause des carrières qui jalonnent les rives du fleuve. Nous distinguons dans les percées les cultures maraîchères qui

occupent l’ancien lit du Rhône ainsi que de nombreux arbres fruitiers. Dans une éclaircie, nous étalons les capes pour la pause de la mi-journée.

Nous arrivons à Martigny vers 15h et découvrons une ville très touristique. Dans l’avenue principale, les terrasses de café sont pleines. Il est vrai qu’il fait très beau. L’hôtel du Vieux Stand se situe loin du centre ville sur le chemin qui mène au Grand Saint Bernard. Nous sommes bien sur la liste des réservations et la chambre qui nous est offerte est correcte, positionnée non pas sur l’avenue mais sur l’arrière.

La visite de la ville commence par un passage à la Fondation Gianadda. Pas de visite car il est presque l’heure de la fermeture et, de plus, le prix nous paraît déraisonnable pour des pèlerins. Cette visite sera remplacée par une station à la terrasse d’un café puis un passage à la supérette pour demain. Martigny a tout d’une ville chic. Elle est entourée de montagnes dont le bas des pentes est totalement recouvert de vignes.

C’est aussi ici qu’on trouve le musée des chiens de la race Saint Bernard. Nous dînons tôt d’un bon steak de cheval avant de nous retirer. Demain, il faudra monter à Orsières. Les lits sont excellents, la nuit sera donc bonne.

Hébergement à l'Hôtel du Vieux Stand

Accueil : ordinaire

Conditions de logement : bonnes

Prix : sans liquide, point de salut

De Martigny à Orsières