04 - Lundi 20 avril 2009 - De Passo à Pontremoli

Le chemin des iris

Levés à 7h30, nous nous précipitons sur les volets pour savoir ce qui nous attend. La nuit a été formidable, d’un calme extraordinaire. Surprise, il n’y a rien dehors, vraiment rien, que du coton.

Nous descendons avec nos sacs de manière à partir le plus tôt possible. Ce qui nous reste à parcourir pour atteindre le col ne fait que 2,5 kms. Nous n’en verrons strictement rien. Mais, dès que l’on bascule de l’autre côté, le soleil est là. Extraordinaire !

Voilà une agréable promenade sur une petite route de montagne qui serpente sans fin. Dans le fond, la montagne se pare encore d’un peu de neige. Il nous faut même enlever le pull. (quand on pense à hier !). De temps à autre, la tentation de s’arrêter pour une photo devient trop forte. Ici, ce sont des iris qui servent de premier plan, là-bas, ce sont de curieuses vignes accrochées à des arbres taillés en espaliers. Vers midi, le délaissé routier à la jonction de la SS 42 et de la SS 62 nous sert de terrain de pique nique. Cela fait rire quelques automobilistes qui passent.

Puis nous nous laissons glisser tranquillement jusqu’à Pontremoli où nous avons réservé une chambre d’hôtel, le couvent n’ayant pu répondre favorablement à notre demande en raison de travaux.

A l’Hôtel Napoléon, qui se cache bien dans une impasse, l’accueil est réfrigérant.

Préoccupation classique et fondamentale, après la douche, nous visitons la ville, dont le tour est quand même assez vite fait, dégustons une vraie glace « deux boules », faisons nos courses pour demain. Et voilà la pluie de retour !

Pour dîner, notre choix se porte sur « La Norina », une curieuse adresse cachée dans une ruelle des plus sombres. Ce lieu doit être fâché avec les chiffres ; pas de prix sur la carte extérieure, pas de prix sur la carte intérieure, pas de note écrite : paiement en liquide s’il vous plait. Pâtes au pistou et escalopine sont au menu. Nous avons même eu le droit de voir le panier de champignons remplis de vrais champignons fraîchement cueillis dans la montagne. Résultat : très bonne ambiance, très bon repas, pas cher : comme quoi !

Nous nous couchons tôt et inquiets. Malgré des airs de grand établissement, cet hôtel est une usine à bruits et la télé de la chambre d’à côté est omniprésente jusqu’à ce que nous tombions dans le sommeil. Grrr !

Hébergement : Hôtel Napoléon Piazza Italia 2

Accueil : nul

Conditions de logement : mauvaises (bruit)

Prix : cher bien sûr

De Pontremoli à Aulla