14 - Lundi 11 août 2008 - De Piacenza à Piacenza

Le chemin du Farniente

Ce fut une bonne nuit. Tiens, les Jeux Olympiques sont commencés. Nous avons vu quelques résultats sur la RAI Uno. Diable, il n’y a que des italiens qui gagnent des médailles. Seraient-ils les seuls à concourir ?

Après un petit déjeuner copieux, nous partons à l’assaut de la ville. Le cœur de cette ville ressemble à une grosse patate entourée de remparts dont il reste encore de bons tronçons. C’est une partie de ce rempart aménagé en promenade que nous empruntons d’abord. Un gros chien, qui promène sa maîtresse, s’arrête à une fontaine pour y laper l’eau qui coule. Curieux, ce chien qui boit au robinet !

En bons touristes, sur la base d’une carte qui signale les curiosités, nous arpentons les rues du centre ville, sans toujours pouvoir visiter tous les monuments. La Chiesa di San Sisto est fermée, même chose pour le Palais Farnese, majestueux, monstrueux. Pour d’autres, comme la cathédrale, notre tenue interdira l’entrée. Dans ce lieu, on ne supporte pas les femmes avec les bras nus. Bravo !

Cette ville ne nous laisse pas la même impression de contentement que Vercelli ou Pavie. Il y a certes de beaux monuments mais moins de rues « intimes ».

Comme il fait chaud, nous trouvons refuge dans un parc différent de la veille en vue du pique-nique. Tiens, dès que la dame très « exotique », là, avec son chien, sera partie, nous irons prendre sa place car l’ombre y est assurée pour un bon moment. Puis, nous rejoignons l’hôtel pour la sieste.

Ce soir, nous sortons dîner en ville. Ce sera la terrasse d’une pizzeria sur la place de la cathédrale. Comme l’orage menace et que les premières gouttes s’annoncent, tout est transporté à l’intérieur. Est-ce habituel ou avait-on repéré les touristes, ce fut minable, peu copieux et cher. Tant pis !