Dimanche 20 août - Enfin nous devrions arriver. Nous avons 20 kms à faire et, en partant à 7h15, nous ne devrions pas pouvoir arriver pour la Messe des Pèlerins à midi. Nous risquons les premiers kilomètres sur le bord de la nationale : c’est dimanche et il est tôt et, chaque fois que nous le pouvons, nous marchons de l’autre côté des glissières de sécurité. Nous ne serons guère dérangés Et 3 kms plus loin, à Amenal, nous quittons le bitume pour monter dans une forêt d’eucalyptus, qui va nous faire longer l’aéroport de Lavacolla. Quand nous arrivons à Lavacolla, nous décidons non pas de nous laver, comme les pèlerins d’antan, mais de prendre un café.
Jusqu’à San Marcos, la marche se fait encore en campagne, et sous le soleil. Et nous abordons bientôt la Montée de Gozzo : il y a foule et le monument construit pour le passage de Jean-Paul II n’a rien qui puisse nous retenir.
Nous dépassons le gigantesque, monstrueux, etc., complexe et refuge pour pèlerins et apercevons bientôt, tapi dans la vallée, Santiago.
Après une halte à l’entrée de Santiago, où une stèle s’élève devant l’Université à la gloire des personnalités ayant concouru à la renommée de la ville, nous cheminons vers la vieille ville.
Sans plan et, un peu à tâtons, nous débouchons sur la place de la Plateria, nous l’apprendrons plus tard : il est 11 h 55 (nous ne comprendrons jamais comment nous avons fait en 4 h 30, ce que nous mettions habituellement 5 heures à parcourir).