05 - De Durfort à Boudou

Nous aurons quitté l’Aube Nouvelle avant l’aube nouvelle du mercredi 6 aôut, car à 6 heures le jour n’est pas encore levé. Le soleil paraîtra après Durfort-Lacapelette, où, lorsque nous sommes passés, les jeunes rencontrés à Lascabanes, étaient en train de lever leur camp.

Jacques, rencontré précédemment, nous rattrape à la sortie du bois et nous quitte bientôt pour suivre un groupe d’allemands.

Le soleil a du mal à percer la brume, mais la chaleur, lourde, oppressante, ne lâche  pas prise. Nous avons franchi les 17 kms qui nous séparaient de Moissac en 4 heures et à 10 heures nous débouchons sur le parvis de l’abbatiale, où nous rejoignent le groupe de jeunes rencontrés à Lascabannes : ils chantent « Les voici qui viennent vers toi » chant de la charte scoute…..

En venant à Moissac, nous avons décidé que si nous voulons continuer à marcher par cette canicule, il nous faut faire porter nos bagages. Nous achetons un sac à Moissac et nous demandons à notre hôte de ce soir de nous prendre à Moissac, pour éviter la marche cet après-midi.

Après avoir pique-niqué à l’ombre de l’abbatiale, nous profitons de l’offre avantageuse pour les pèlerins de visiter le cloître, délicieusement ombragé et frais – aux heures les plus chaudes de la journée, un luxe – Et Moissac est vraiment une merveille.

Notre hôtesse vient nous chercher vers 16 heures et nous amène à Boudou, 8 kms après Moissac. Boudou est un balcon sur la Garonne et quand le 4x4 attaque la montée vers le gîte, je ne regrette pas d’avoir fait appel à Mme COURAL.

Après la douche, la lessive, nous appelons Transbagages, qui (en échange d’une contribution finalement modique) prendra en charge notre sac à partir de demain : nous ne garderons dans nos sacs à dos que le strict minimum et ainsi nous pourrons continuer à marcher. Cette décision nous redonne le moral, car, si Transbagages avait dit « non », il nous aurait fallu arrêter là.

Mais il faut absolument que nous partions avant l’aurore, pour avoir atteint l’étape avant de déjeuner.  Aussi, sommes-nous au lit de bonne heure

De Boudou à Saint Antoine - en savoir +