Nous sommes bien contents quand le gérant nous propose le lendemain matin, 7 mai, de nous déposer avec son 4X4 près de la chapelle de la Capelette. Il ne pleut plus mais le ciel charrie par moments des nuages bien menaçants. Nous entrons en Querçy et après Gaillac, nous montons sur le causse de Limogne. Nous rencontrons de curieux papillons bleu,
et la campagne embaume : aubépine, épine noire, etc… Nous nous arrêtons pour pique-niquer après un hameau nommé Mas de Bassoul. Nous posons nos capes près d’une gariotte (ou cazelle) et non loin de chevaux qui lorgnent sur nos quignons de pain, que nous finirons par leur abandonner. La fraîcheur nous incite à repartir assez vite et nous sommes rattrapés par l’orage avant d’avoir atteint Limogne, où nous arrivons, les capes dégoulinantes de pluie : l’accueil dans le bistrot où nous voulons prendre un café est aussi frisquet que l’humidité qui nous pénètre…. Café avalé, arrêt à l’église et au musée (géologique) pour laisser passer l’orage, nous reprenons la route et soudain, c’est le grand soleil qui fait s’exhaler tous les parfums floraux du Causse.
Nous débouchons sur une petite route et là, alors que nous avons bien soif, une magnifique pompe à godets
Quand nous arrivons au gîte de Pech-Olié, qui recèle une très belle gariotte nous profitons du vent et du soleil pour faire une grande lessive. Arrive bientôt le groupe de vieux – en voitures -. Ils ne semblent guère fatigués, ni pressés au moment de prendre le repas : l’hôte nous sert sans eux.
Ils tapent les cartes jusqu’à une heure avancée.