A 6 h 45, ce dimanche 6 août, l’est que nous laissons derrière nous, se colore à peine quand nous quittons Rabanal, pour une étape qui est annoncée comme l’une des plus belles, mais qui est déjà montagnarde…..
A Foncebadon, très beau village mais à l’abandon, à l’exception du gîte, d’où sortent François et ? que nous avions rencontrés chez Tio Pepe à Villar de Mazarife, le soleil promet déjà une chaude journée : il n’est que 8 h 15.
Nous montons doucement jusqu’au col de Iarago (1510 mètres) juste avant la Cruz de Ferro., croix de fer perché sur un caïrn composé des pierres apportées par tous les jacquets.
« Ne laisse en ce lieu, passant,
Ni les trésors de ton corps
Ni les dons de ton esprit
Mais quelques traces de pas »
Après être passés à Manjarin, où le gîte de Thomas un peu baroque attend les pèlerins inconscients, nous continuons en dénivelé, avant-goût de ce que sera dans quelques jours le O’Cebreiro. Puis, il faut descendre sur El Acebo (le houx) : la descente est assez rude et je ne suis pas très rassurée.
Il est 11 h 45 quand nous entrons dans l’hôtel-bar-gîte, où nous avons réservé par courriel une chambre. L’accueil est à peine sympathique et il leur faudra bien du temps avant de retrouver trace de notre réservation. Ensuite, il semble que le ménage ne soit pas fait : on nous demande donc de patienter sur la terrasse (heureusement la vue est splendide !) Mais le fait d’avoir une chambre pour nous tous seuls nous console de tous ces petits déboires : pouvoir vider son sac, étaler ces affaires !!!
Nous allons ensuite acheter notre pique nique, que nous prenons sur la terrasse face à la montagne. Et la sieste est doublement bienvenue.
Nous allons ensuite flâner dans le village, où l’église abrite une Ste Hélène habillée.
Après un repas au restaurant, où nous mangeons une trucha (truite), nous laissons le soleil se coucher pour l’imiter.