L’étape du dimanche 10 août devait être l’une des plus longues (31 km). Compte tenu de la canicule, nous avons décidé d’en faire une partie en taxi. Nous irons donc à pied jusqu’à Condom (9 km), où nous pourrons faire quelques courses et assister à la messe. Cela nous permet de flâner dans les rues de Condom et dans le cloître, où traîne une partition de « La Perichole » (il y a eu un concert la veille au soir)
Après la messe, un taxi nous dépose à Montréal du Gers. Il est déjà midi et demi, et les 2 ou 3 kms qui nous séparent de Séviac se révèlent pénibles : nous marchons sur une route très fréquentée et en plein soleil, car nous sommes au milieu des vignes d’Armagnac. Le gîte est un gîte communal au milieu d’une villa gallo-romaine. Lorsque nous arrivons, notre sac lui n’est pas encore arrivé. Nous allons manger avant de le récupérer. Une bonne douche et au lit pour une bonne sieste. La rumeur des visiteurs du site nous gênera moins que le ronflement de nos voisins de lit. Et, même après la sieste, nous resterons au frais, car le temps est lourd, très lourd. Ce n’est qu’après la fermeture du site aux visiteurs que nous en ferons la visite..Et il est vrai que cette villa est particulièrement riche, de mosaïques notamment.
C’est à chacun de faire son repas : nous nous sommes envoyés un colis avec des rations de montagne (et des livres de rechange) : nous mangeons avec nos compagnons de chambrée, un groupe de la Charente Maritime qui ont prévu de faire 40 kms demain. Nous leur souhaitons bon courage. Avant de regagner nos lits, nous faisons un dernier tour du site sous un ciel d’orage ; celui-ci éclatera dans la nuit, plombant le ciel mais n’apportant pas un vrai rafraîchissement.