Ce 14 mai, nous traînons, car l’étape est courte. Nous ne verrons pas grand’chose de Navarrenx. En faisant nos courses, nous passons devant la maison de Jeanne d’Albret, puis quittons Navarrenx vers 9 h par la porte d’Espagne.
Alors que depuis que nous sommes partis de Aire, nous n’avons pas rencontré beaucoup de marcheurs, nous allons faire beaucoup de rencontres aujourd’hui. Tout d’abord Michel, un Lorrain, que nous avions déjà croisé avant Arzac, mais qui a dû s’arrêter une journée à Navarrenx en raison d’une blessure à la jambe. Deux couples d’Allemands (de Dresde et d’Ulm) avec lesquels j’ai plaisir à deviser, deux Morbihanais …
Il ne fait pas trop mauvais, mais les Pyrénées que les guides nous promettent se dérobent toujours à la vue.
Nous nous arrêtons pique-niquer un peu avant Arroue. Michel le Lorrain nous rejoint et s’assied avec nous. Nous découvrons qu’il a fait du scoutisme et nous parlons de nos expériences diverses.
Nous logeons au gîte communal situé dans une ancienne école. Nos affaires installées (douche et lessive faites), nous allons faire quelques courses à l’épicerie, station service et passons par l’église pour voir le St Jacques Matamore. Las ! l’église est fermée. Nous regagnons le gîte où nous trouvons un jeune couple, Dimitri et Lise, déjà aperçus aujourd’hui. Elle ne porte presque rien : nous apprendrons qu’elle est enceinte. Ils nous disent aussi où se cache la clé de l’église. Donc retour au cimetière : mais le St Jacques est un peu décevant.
Nous retrouvons dans ce gîte un peu de l’ambiance connue lors du tronçon Le Puy-Conques et nous gagnons notre lit, ravigotés – à moins que ce ne soit par le terrible « vin de pays" que nous avions acheté à … l’épicerie-station service.