Après une nuit - dans un train-couchettes – au sommeil saccadé, et un arrêt aux aurores à Bayonne, où nous regardons avec amusement des Allemands – que nous retrouverons tantôt – chercher à recharger leur portable, nous atteignons St Jean Pied de Port en début de matinée. Changement de vêtements sur le parking de la gare et, très vite, nous franchissons la Nive et prenons la route Napoléon : beaucoup de monde sur le chemin… au départ, mais dès que le chemin s’élève, les marcheurs se font rares. Nous discutons avec un couple en prenant de l’eau à Hunto. Notre marche doit nous conduire aujourd’hui à l’auberge d’Orisson, où nous voudrions arriver assez tôt, car il fait déjà très chaud. Et nous montons, nous montons…
Les vaches cherchent l’ombre et nous y aspirons aussi. L’étape est courte, plus courte que prévue même (attention ! les kms seront en plus demain !). L’auberge d’Orisson est aussi un bar-restaurant : nous pique-niquons sur la terrasse du restaurant et, dès que la chambre est libre, nous allons faire une sieste bien méritée. Quand nous nous réveillons, les autres lits sont occupés par les allemands de ce matin, et par 2 femmes, également allemandes . Nous les laissons finir la sieste et décidons d’aller … marcher (mais sans les sacs à dos).
Au repas le soir, c’est cosmopolite : allemand, irlandais, italien, espagnol et français : je choisis de parler allemand avec nos amis de …