Voici donc à quoi ressemble un début d’étape un 4 août en Espagne, quand le soleil franchit l’horizon (Nous marchons plein ouest….). Notre « bonne sœur » prétend avoir du mal à marcher, mais elle va bien plus vite que moi. Nous cheminons dans un paysage splendide. Après avoir rencontré et salué nos premières vaches espagnoles, nous faisons une halte « fruits ».Notre bonne sœur nous parle de son couvent à Rome, de la Suisse dont elle est originaire. Pendant notre arrêt, les Français rencontrés hier nous dépassent en chantant le Salve Regina. Ils auront sans doute apprécié moyennement ma remarque « A cette heure-ci, c’est plutôt le ‘Regina Caeli’ … »
Au calvaire de Santo Toribio, d’où l’on aperçoit Astorga, il y a foule.
Au pied de la rude montée qui nous fait entrer dans Astorga, notre bonne sœur s’envole. Elle a dû s’arrêter au gîte qui se trouve sitôt les remparts franchis. Nous logeons au gîte San Javier (encore un) situé à deux pas de la cathédrale.
L’accueil est assuré par une hospitalière allemande. Le dialogue est pour moi plus facile qu’en espagnol. Après l’installation, la douche, je mets une lessive (le luxe d’une machine dans le gîte) et nous allons faire quelques courses pour ce midi et demain. - Ce soir nous dînerons en ville à El Apostolo.- Nous étendons notre lessive, mangeons et laissons le soleil sécher notre linge et écraser de chaleur les rues d’Astorga, pendant que nous nous réfugions pour une sieste dans le dortoir assez frais, mais bondé….
Astorga est une très ancienne ville. Et, à côté de sa cathédrale, on ne peut ignorer le très célèbre palais épiscopal construit par Gaudi