Ce dimanche 13 août est une étape de repos. Nous commençons par aller à la messe. A la sortie de celle-ci, nous rencontrons des cyclistes, qui tirent leurs bagages dans une drôle de charrette, et dont l’accent sonne agréablement à mes oreilles (bé dame !). Ils sont de ce coin des Deux-Sèvres qui jouxte la Vendée. «A tché Fêtes les Gars !»
Nous allons nous installer près de la chapelle du Sauveur, à l’ombre du cyprès millénaire.
Ce soir, nous couchons dans l’immense dortoir du monastère ouvert aux Pèlerins. Les hospitaliers sont là encore très militaires dans leur accueil et leurs consignes. Mais cela nous permet d’avoir accès à la visite du cloître à un prix « Pèlerins ».
De la très précieuse bibliothèque, ne subsiste que l’inscription latine « Claustum sine livrario sicut castrum sine armentario » (Cloître sans bibliothèque est comme château sans armes).
De l’immense monastère, nous ne voyons que peu de choses, car il y a toujours des moines bénédictins.
Dans le dortoir, où nous couchons, un calendrier médiéval est peint au mur.
Près de nos couchettes, un kiné exerce ses « talents » et récupère (sous forme d’euros) ceux des pèlerins (en grande majorité cyclistes) qui en ont besoin ou envie (ou les moyens).
Mon lit est envahi par les fourmis, ce qui me poussera à remplacer notre donativo par un commentaire peu amène sur l’accueil….pour m’apercevoir au moment du petit déjeuner que les fourmis sont dans mon sac à dos.