D'AIRE SUR L'ADOUR à RONCEVAUX
(mai 2004)
On entend passer les pèlerins de passage
Ils emportent le jour mouillé dans leurs bagages.
Ils se chargent des peurs et des pestes futures…
Ils marchent sans savoir si la marche délivre
Les enfants qui se cachent
Les regardent passer
Ramassent des cailloux pour figurer des temples
S’endorment de frémir
Et fredonnent le temps
Où les marcheurs de Dieu
Dévoilaient jusqu’au ciel l’amour et l’épouvante.
(Charles Le Quintrec)
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