En commençant par une petite étape ce jeudi 17 août. Nous partons sous un temps gris, mais sans pluie. Et très vite, nous retrouvons les soit-disant marcheurs qui s’engouffrent dans les voitures avant les premières montées. Nous les retrouverons tout à l’heure, fringants à Palas de Rei. Palas de Rei n’a rien d’un palais royal ; c’est même un village assez dénué d’attraits. Nous y prenons un café et faisons le plein de courses pour ce midi et demain. Et nous renvoyons à domicile des choses qui pèsent trop lourd : chaussettes, livres lus, maillots de corps non utilisés…. .
Nous laissons les pèlerins de pierre continuer leur ronde
et descendons vers le rio Pombre, non loin duquel notre gîte est situé. Nous arrivons très tôt, trop tôt pour être accueillis aimablement. Nous patientons sous la tonnelle face à un horreo qui sert de placard à balais…Le gîte fait auberge : nous décidons de prendre notre repas de midi ici, dans la salle où sont accrochés au mur des outils anciens. L’après-midi, sans chaleur et sans grande fatigue, nous ne sacrifions pas à la sieste et allons – à pied – jusqu’au village voisin de San Xulian où il faut admirer le calvaire.
Pendant notre absence, le gîte s’est rempli et nous retrouvons nos belges germanophones. Le temps s’étire doucement L’étape de demain sera très longue et nous aimerions dormir tôt, mais certains, peu fatigués, éternisent leur discussion : il me faut élever la voix pour obtenir le silence.