Ce 8 août, le réceptionniste, qui parle un peu français nous propose de prendre gratuitement un petit déjeuner (espagnol : une tasse de café avec 2 madeleines) ; cela nous permettra de passer la longue sortie de Ponferrada à travers les faubourgs miniers.
Une place devant un cimetière nous offre un banc où nous asseoir pour notre petit déjeuner de fruits et yaourts et le calme pour appeler Hélène.
Nous traversons les riches terres du Bierzo
Nous passons près de monuments qui nous interpellent et entrons dans Cacabellos, terme de notre étape vers 11 h 30. Notre premier soin est de faire des courses, car le refuge municipal est à la sortie du bourg et, à cette heure-ci, il n’est pas ouvert.
Nous patientons sur un banc de la maison de retraite située Just 'en face du gîte. Une jeune espagnole arrivée avant nous nous sert de traducteur avec un vieux qui n’est pas allé plus loin qu’à 20 kms d’ici et qui se réjouit de nous entendre parler du chemin de Compostelle.
Le gîte est constitué de cellules de 2 lits, séparées entre elles par des cloisons en bois. Il y a des machines à laver et un grand espace avec des tables pour pique-niquer à l’ombre de l’église Quinta Augustia.
Dans l’après-midi, nous retournons dans le centre de Cacabellos, prendre en photo un mur peint pour Charles, faire des courses pour le petit déjeuner de demain matin. Alors que nous profitons d’un banc pour lire un peu, nous recevons des cendres : nous apprendrons plus tard que la forêt autour de St Jacques de Compostelle brûle et que le vent apporte les cendres jusqu’ici.
Dîner pris dans une auberge de Cacabellos, nous retrouvons nos couchettes et surtout nos bouchons d’oreille. Aux sanitaires, j’ai croisé des Français que nous retrouverons dans quelques jours.