Comme toujours, sortir des villes s’avère fastidieux : grandes avenues, et centres commerciaux à la périphérie des villes… Ce 8 août, nous attendons de trouver un endroit calme (un parking devant un cimetière) pour téléphoner à Hélène. Nous traversons ensuite le parc de la Grajera : il est encore tôt (à peine 8 heures) et déjà nous croisons des femmes qui s’adonnent à leur passe-temps favori : la « tchache » tout en faisant leur jogging. Ce parc, s’il nous éloigne de la circulation, me paraît sans âme et oppressant : il faut dire que le ciel est « bas et lourd ». et quoique nous soyons en plaine, nous montons quand même à travers vignes, vers l’Alto San Anton.
Nous redescendons bientôt vers la N120 , qu’il nous faut traverser à la hauteur de l’emblème du Taureau : impressionnant le taureau ! impressionnant le trafic !….
Nous arrivons assez tôt à Navarrette, pour faire des courses, acheter des timbres, de la pharmacie (dentifrices et ampoules) et rejoindre la pension où nous logeons : le logement est modeste (salle de bains et sanitaires unique pour tout l’étage), mais, après la promiscuité des jours précédents, nous apprécions la chambre pour nous deux et nous faisons une sieste de 3 heures. La soupe d’ail (sopa de ajo) nous réconcilie avec les « menus pèlerins ».