Dure journée que ce 13 août, où nous prenons la décision d’arrêter notre pérégrination pour cette année et de rentrer à la maison. Le bus arrive avec presqu’une heure de retard. Je ne verrai pas grand’chose du trajet jusqu’à Burgos. A l’arrivée, nous essayons de trouver la gare : une dame, ancienne pèlerine, nous met sur le chemin. Avec notre espagnol très restreint et une employée de la RENFE (la SNCF espagnole) qui ne parle pas français, nous réussissons à prendre un billet pour un train qui, dans l’après-midi, va nous conduire à Hendaye et à réserver le train de nuit (con literas) d’Hendaye à Paris.
Les 4 heures entre Burgos et Hendaye ne me laisseront guère de souvenir : accablée de fièvre, je dormirai sans discontinuer ou presque. Arrivés à Hendaye à 17 h nous n’en repartirons qu’à 22.h40 : alors, nous commençons par aller à la pharmacie. La pharmacienne diagnostique « une très grande fatigue » et me donne du paracétamol, qui va très rapidement faire tomber la fièvre. Demain, nous ferons une halte chez Hélène, avant de rentrer au Mans (où nous trouverons notre compteur disjoncté : contenus du congélateur et du frigo perdus….).