Ce lundi 5 août est une petite étape et nous partons donc un peu plus tard, d’autant que nous avons décidé d’alléger un peu nos sacs à dos en renvoyant par la poste à la maison quelques objets superflus (et qui pèsent) : la housse de l’appareil photo, la pellicule déjà prise, le livre déjà lu et un ou 2 T-Shirts chacun….Cette étape est une étape de préparation à l’Aubrac : nous quittons la Margeride ; Après être passés sous l’autoroute, nous faisons un bout de chemin avec un couple qui, visiblement effectue un pèlerinage, mais la conversation est agréable et nous deviserons jusqu’à la Chaze de Peyre et son curieux clocher octogonal qui abrite… les WC
Alors que nous faisons une halte à la Chapelle de la Bastide, les Belges passent qui promettent de nous attendre Chez Régine, un café très célèbre 2 km plus loin.
Nous les rejoindrons effectivement alors qu’ils ont déjà entamé leur saucisson, mais notre café nous attend : un bon moment !
Les Belges restent déjeuner chez Régine ; nous continuons notre chemin pour pique-niquer en sous-bois après le petit pont dallé sur la Rimeize. Pendant notre halte, passent à rebours de notre chemin des « jeannettes » avec leurs gamelles, leurs bidons, etc. Nous tentons d’engager la conversation mais, visiblement, même l’anglais ne les tente pas (norvégiennes, suédoises, ? nous ne le saurons pas). Notre « aire de pique nique » au creux du chemin à l’ombre de châtaigners tors est très ombragée, mais guère confortable pour une sieste, aussi, malgré le soleil, nous repartons bien vite. Il est donc bien tôt quand nous nous présentons au gîte des Gentianes, où nous sommes accueillis très gracieusement. Nous avons une chambre d’hôtes et, ce soir, nous partagerons la table d’hôtes où nous sommes nombreux à nous retrouver autour d’un aligot tourné de main de maîtresse de maison. Avant de regagner notre lit, il nous faut digérer ce repas colossal aussi allons-nous faire un petit kilomètre pour reconnaître le début d’étape de demain, qui si elle n’est pas la plus longue, risque d’être assez ardue.
Le soleil de la journée se couche dans un océan de couleurs, qui présagent un orage qui va gronder toute la nuit.