Donc à 7 heures, ce 4 août, nous laissons le soleil se lever sur L’Hospitalet.
pour rejoindre à près de 2 kms le GR au carrefour de Tigodina.
Vers 8 heures, nous faisons un premier court arrêt, puis nous allons marcher jusqu’à Lascabannes, où nous arrivons vers 9 heures 15. Au point d’eau, il ya foule : un groupe de jeunes originaires du Cantal qui fait un bout de chemin ! Il est 9 h 40 quand nous repartons et déjà, il fait très chaud : pour l’instant, nous marchons encore plus ou moins sur des chemins ombragés. La chapelle St Jean est délicieusement fraîche, mais nous ne pouvons prolonger notre halte. La route est encore longue et nous allons bientôt arriver sur le Causse blanc beaucoup plus dépouillé. Vers 12 h 15, nous décidons de nous arrêter en contrebas de la départementale dans un creux protégé, à l’ombre : Nous déjeunons et, écrasés par la chaleur et la fatigue, nous faisons la sieste.
Vers 16 heures, nous repartons, il nous reste 3 petits kilomètres : en temps ordinaire, 3 quarts d’heure de marche. Mais là, le sol a emmagasiné la chaleur et, à chaque pas, il nous semble que nous devons soulever des tonnes. Il nous faudra plus d’une heure pour rallier Montcucq, dont nous ne verrons que le mail planté d’arbres et le café où nous nous rafraîchissons…avant de rejoindre l’hôtel St Jean. Après Gréalou et avant d’autres, nous noterons que, sur le chemin, les hôtels qui proposent un prix spécial « Pèlerins » offrent des prestations en cohérence avec l’esprit de pénitence que l’on prête aux Pèlerins. L’accueil n’a rien de très aimable, d’abord ; ensuite, le bidet, dans lequel j’ai lavé chaussettes et sous-vêtements, fuit ; à l’heure du dîner, nous choisissons du saumon avec du riz, mais le chef a oublié en mettant l’assiette dans le micro-ondes d’enlever une partie du sachet plastique …. ; nous avons avancé notre heure de départ ; aussi demandons-nous qu’on nous prépare notre petit déjeuner dès ce soir : on nous l’apporte vers 21 h 30 avec du beurre !!! Nous essayons de nous mettre au lit, mais le matelas est tellement gondolé que seul l’un de nous peut se coucher en travers : ce sera Claude ; Moi, je couche sur la moquette !