ERASMUS: UN'ESPERIENZA STRAORDINARIA

Gabriele Musso IIB

 

La scorsa settimana l'Istituto Comprensivo "Giuseppe Giusti Sinopoli" ha ospitato 20 ragazzi francesi provenienti da Valence, una cittadina che si trova sulla riva sinistra del Rodano, a 90 chilometri da Lione.

L'arrivo e la permanenza ad Agira degli alunni francesi rientra nell'ambito del progetto Erasmus "Ouverture Culturelle, un levier pour l'intégration", curato dalla professoressa di francese Rosalia Mazzola e dalla professoressa di italiano della scuola francese, Vanessa Falci.

La calorosa accoglienza degli alunni italiani ha facilitato la nascita immediata di un clima armonioso e stimolante che ha permesso la totale fusione tra tutti gli alunni.

Il progetto prevedeva due uscite didattico-culturali, una a Noto e una a Piazza Armerina, il cui filo conduttore era l'integrazione.

I ragazzi, in visita a Noto, hanno avuto la possibilità di incontrare due registi che hanno realizzato un documentario sulla comunità dei "Caminanti".

Dopo aver illustrato brevemente l'origine e la storia della comunità, che vive da oltre 80 anni nella Valle di Noto, i due registi hanno posto l'accento sulle difficoltà che ancora oggi la nostra società e le istituzioni hanno nell'integrare questa ed altre comunità spesso viste con sospetto, diffidenza e disprezzo.

Vivendo isolati nei quartieri poveri, i Caminanti si dedicano ancora oggi a mestieri ormai dimenticati come l’arrotino, lo stagnino e l’ombrellaio che affollano le feste di paese. La loro origine non è nota con certezza; sono state formulate diverse e curiose ipotesi, come quella secondo cui sarebbero dei discendenti dei sopravvissuti al terremoto del Val di Noto del 1693 o la tesi che i loro antenati remoti fossero schiavi d'origine gitana mescolati con altre etnie e affrancati grazie alla fine della schiavitù in Sicilia. Un'altra ipotesi sulla loro origine sostiene che siano discendenti di carrettieri siciliani che hanno continuato la tradizione del nomadismo. Questa frangia etnica, ben radicata nel territorio, cerca di far valere la propria identità popolare ricordando a tutti come la parola "rom" abbia un significato ben diverso dall’uso oggi in voga, e sia semplicemente la traduzione di "uomini liberi".

I "siciliani erranti" sono gli ultimi eredi di una cultura fondata sul movimento, ma hanno fatto proprie le tradizioni locali, favorendo la nascita di una mescolanza variopinta di stili di vita. Possiamo definirli un popolo nel popolo, infatti nei gesti traspaiono i tratti dell’appassionata teatralità siciliana, ma il loro spirito è carico d’orgoglio gitano.

A Piazza Armerina, dopo aver visitato la Villa Romana del Casale, famosa per i suoi splendidi mosaici, i ragazzi hanno incontrato un rappresentante della associazione Don Bosco 2000, che promuove attività atte a favorire la totale ed effettiva integrazione degli stranieri, con particolare riguardo a richiedenti asilo e rifugiati.

Il rappresentante ha spiegato che ad oggi lavorano all'interno dell'associazione circa cento impiegati, di cui quaranta sono ragazzi migranti, passati dall'essere accolti ad accogliere i nuovi arrivati. Molti di questi ragazzi lavorano a Romaland, parco tematico sull'antica Roma.

Il progetto Erasmus è stato un successo grazie alla grande capacità dei ragazzi di abbattere le differenze linguistiche e culturali creando un variopinto e chiassoso gruppo nel quale parole come nazione, religione, etnia non costituiscono confini, ma ponti capaci di unire realtà e storie diverse creando bellezza.

 

  

 

ERASMUS : UNE EXPÉRIENCE EXTRAORDINAIRE.

"Ouverture Culturelle, un levier pour l'intégration"

 

La semaine dernière, l'Institut polyvalent "Giuseppe Giusti Sinopoli" a accueilli 20 enfants français de Valence, ville située sur la rive gauche du Rhône, à 90 kilomètres de Lyon.

L'arrivée et le séjour à Agira des étudiants français fait partie du projet Erasmus "Ouverture Culturelle, un levier pour l'intégration", géré par la professeure de français Rosalia Mazzola et la professeure d'italien de l'école française, Vanessa Falci.

L'accueil chaleureux des étudiants italiens a facilité la création immédiate d'un climat harmonieux et stimulant qui a permis une fusion totale entre tous les étudiants.

Le projet comprenait deux sorties éducatives et culturelles, une à Noto et une à Piazza Armerina, dont le fil conducteur était l'intégration.

Les jeunes, en visite à Noto, ont eu l'occasion de rencontrer deux réalisateurs d’ un documentaire sur la communauté "Caminanti".

Après avoir brièvement illustré l'origine et l'histoire de la communauté, qui vit depuis plus de 80 ans dans la vallée de Noto, les deux réalisateurs ont souligné les difficultés qu'éprouvent encore aujourd'hui notre société et nos institutions à intégrer cette communauté et d'autres, souvent considérées avec suspicion, méfiance et mépris.

Vivant isolés dans des quartiers pauvres, les Caminanti se consacrent encore à des métiers aujourd'hui oubliés comme celui de réaffûteur de couteaux, de ferblantier et de fabricant de parapluies qui envahissent les fêtes villageoises.

Leur origine n'est pas connue avec certitude ; diverses hypothèses curieuses ont été formulées, comme celle selon laquelle ils seraient les descendants des survivants du tremblement de terre du Val di Noto de 1693 ou la thèse selon laquelle leurs lointains ancêtres étaient des esclaves d'origine gitane mélangés à d'autres groupes ethniques et libérés grâce à la fin de l'esclavage en Sicile.

Une autre hypothèse sur leur origine prétend qu'ils seraient les descendants de charretiers siciliens qui auraient perpétué la tradition du nomadisme. Cette frange ethnique, bien ancrée sur le territoire, tente d'affirmer son identité populaire en rappelant à tous que le mot « Roms » a un sens bien différent de l'usage en vogue aujourd'hui, et n'est que la traduction d'« hommes libres ».

Les « Siciliens errants » sont les derniers héritiers d'une culture basée sur le mouvement, mais ils ont fait siennes les traditions locales, favorisant la naissance d'un mélange coloré de modes de vie. Nous pouvons les définir comme un peuple dans un peuple, en effet les traits de la théâtralité sicilienne passionnée transparaissent dans leurs gestes, mais leur esprit est plein de fierté gitane.

À Piazza Armerina, après avoir visité la Villa Romaine du Casale, célèbre pour ses splendides mosaïques, les enfants ont rencontré un représentant de l'association Don Bosco 2000, qui mène des activités visant à promouvoir l'intégration totale et effective des étrangers, avec une attention particulière aux demandeurs d'asile et les réfugiés.

Le représentant a expliqué qu'actuellement une centaine de salariés travaillent au sein de l'association, dont une quarantaine de migrants, passés par être  accueilli à accueillir des nouveaux arrivants. Beaucoup de ces personnes travaillent à Romaland, un parc à thème sur la Rome antique. Le projet Erasmus a été un succès grâce à la grande capacité des jeunes à briser les différences linguistiques et culturelles en créant un groupe coloré et bruyant dans lequel des mots comme nation, religion, ethnie ne constituent pas des frontières, mais des ponts capables d'unir différents réalités et histoires, créant de la beauté.