• Manuel Salvador Carmona y el editor parisino Denis-Charles Buldet 1753-1762. Por Juan Carrete Parrondo.

Madrid, octubre 2016

La estancia en París del grabador Manuel Salvador Carmona como pensionado del rey Carlos III comenzó en mayo de 1752 y concluyó, diez años más tarde, a principios de 1763. Durante este tiempo completó su formación con el grabador francés Nicolas-Gabriel Dupuis (1698-1771).

En cuanto a su labor como grabador profesional comenzó al año de llegar a París, 1753,

hasta 1763, año de su regreso a Madrid, están contabilizadas treinta y siete obras.

Láminas de cobre grabadas para el mismo:

*Retrato de Michel Odieuvre, 1754 (Carrete[1] 2).

*Los cuatro amigos. Tomás López, Alfonso Cruzado, Juan de la Cruz y Manuel Salvador Carmona, 1761 (Carrete 33).

Láminas de cobre grabadas para la Academia de Pintura y Escultura de París:

*François Boucher, 1761 (Carrete 28).

*Hyacinte Collin de Vermont, 1761 (Carrete 32).

Total doblones: 0

Láminas de cobre grabadas para la marchante viuda de F. Chereau, rue St. Jacques au deux Pilliers d’Or:

*Resurrección, 1755. 80 doblones (Carrete 6).

*Federico II, 1758. 8 doblones (Carrete 19).

*Leopold Joseph conde de Daun[2], 1758.

*Victor François, duque de Broglie, 1760. 8 doblones (Carrete 25).

Total 104 doblones (sumando 8 del Conde de Daun).

Láminas de cobre grabadas para particulares:

*José Herrando 1756. 25 doblones (Carrete 7).

*Virgen de la Luz 1756. 50 doblones (Carrete 9).

*Santa Librada 1756. 25 doblones (Carrete 10).

*Jaime Masones de Lima: 1757. 15 doblones (Carrete 11).

*Minerva y Hércules: 1757. 30 doblones. (Carrete 12).

*Hércules que representa la fuerza de la elocuencia: 1757. 40 doblones. (Carrete 13).

*Virgen de Alliende 1757. 50 doblones (Carrete 14).

*Bárbara de Braganza: 1758. 8 doblones (Carrete 16).

*François Marie, duque de Broglie: 1758. 8 doblones (Carrete 17).

*Carlos III: 1758. 8 doblones (Carrete 18).

*Fernando VI: 1758. 8 doblones (Carrete 20).

*Sebastián de la Quadra, 1758. 7 doblones (Carrete 21).

*Guillaume Baillet, 1759, 8 doblones (Carrete 22).

*Le Juge arbitre, 1759 (Carrete 23).

*Antonio Alonso Bermejo, 1760, 15 doblones (Carrete 24).

*Alegoría de Carlos III, 1761, 200 doblones (Carrete 29).

*Carlos III, 1761 (Carrete 31).

Total 497 doblones.

De las treinta y siete obras que realiza en París diez de ellas fueron encargos del marchante parisino Denis-Charles Buldet, rue des Gesvres au grand Coeur.

*Retrato de Luis XV, por Hiacinthe Rigaud, [1753. 15 doblones. No figura Buldet. Carrete 1].

*La Magdalena, por Le Brun, [1754. 50 doblones, Carrete 3].

*La Magdalena en el sepulcro, por El Guerchino, [1754. 30 doblones. No figura Buldet, Carrete 4].

*Aparición de Cristo a María Magdalena, por Vanloo, [1754. 30 doblones.Carrete 5. No figura Buldet].

*Adoración de los pastores, por Jean-Baptiste-Marie Pierre [1756. 80 doblones. Carrete 8].

*Virgen con el Niño, por Antoine van Dyck [1757. 70 doblones. Carrete 15].

*Le Négligé galant, por Ch. Coypel, [1760. 35 doblones. Carrete 26].

*La Comédie, por Vanloo [1761. 140 doblones junto con La Tragedia. Carrete 35].

*La Tragedie, por Vanloo, [1761. 140 doblones junto con La Comedia. Carrete 36].

*Le Fils de Rubens, por Rubens, [1762. 40 doblones. Carrete 37].

Total Buldet 490 doblones.

Total 1.091 doblones

Denis-Charles Buldet[3] (1724-1797), pintor y antiguo director de la Academia de San Lucas, tenía su comercio en la calle Gesvres. François-Léandre Regnault-Delalande, experto en la venta de su colección[4], ocurrida con ocasión de su fallecimiento en 1797, le presenta como un coleccionista frustrado, pues sus medios económicos no coincidían con sus gustos, eligió la vía del comercio con la esperanza de satisfacer su amor por las producciones de las que era admirador.

“À un échelon également modeste se situe Denis Charles Buldet, peintre et ancien directeur de l'Académie de Saint-Luc, qui tenait boutique rue de Gesvres. La notice biographique de F. L. Regnault, l'expert de sa vente après décès en 1797, le présente comme un collectionner frustré qui, “ses moiyens [étant] peu d’accord avec ses goûts” choisit la voie du commerce “dans l’espoir de satisfaire son amour pour les productions dont il était l’admirateur”. Bien qu’il soit déclaré marchant d’estampes, l’inventaire dressé en 1782 à la suite du décès de sa femme, montre le caractère mixte de son activité commerciale, avec 1.088 libres de tableaux, dont certains attribués à Lancret el Boucher, cent seize dessins prisés 610 livres et cinq sculptures évaluées 120 livres. Avant d’être un marchand de tableaux, Buldet est un marchant d’estampes. Celles-ci sont en effet très nombreuses dans sa boutique où l’on trouvé, en particulier, quatre-vingt-quatre portefeuilles estimés 6.297 livres. Bien qu’il ait cessé son commerce semble-t-il avant la Révolution, pour des raisons de santé, le catalogue de sa vente après décè précise qu’il s’agissait des objets composant son cabinet et son fonds de commerce. Il est donc impossible de savoir si les quelques tableaux (Breebergh, Lagrenée, Pau de Saint-Martin) mis en vente à cette date, provenaient de l’un de l’autre, de même que les nombreux dessins (dont un grand nombre de feuilles de Louis-Félix de Larue) inventoriés à cette date. À ce titre, il nous intéresse davantage ici comme exemple de peintre-marchand diversifiant son activité.”

Además de las láminas de cobre grabadas por Manuel Salvador Carmona para el marchante Denis-Charles Buldet, a su muerte quedaban por vender un importante número de estampas[5].

Retrato de Luis XV: 32 estampas.

La Magdalena: 54 estampas.

La Magdalena en el sepulcro: 77 estampas.

Aparición de Cristo a la Magdalena: 60 estampas.

Adoración de los pastores: 70 estampas.

Virgen con el Niño: 80 estampas.

Négligé galant: 40 estampas.

La Comédie: 14 estampas antes de letra, 62 estampas.

La Tragedie: 3 estampas antes de letra. 76 estampas.

Le Fils de Rubens: 37 estampas antes de letra. 151 estampas.

[1] Juan CARRETE PARRONDO, El grabado a buril en la España ilustrada. Manuel Salvador Carmona, Madrid, Fábrica Nacional de Moneda y Timbre, 1989. En adelante CARRETE.

[2] En la Gaceta de Madrid de 16 de enero de 1759, apareció el siguiente anuncio: “Los Retratos del Rey de Prusia, y General Conde de Daun, gravados en Parìs por D. Manuel Salvador Carmona, Pensionista de S. M. Cathólica; se hallaràn en esta Corte en la Librerìa de Antonio de Sancha, calle de la Paz”,

[3] Patrick Michel. Le Commerce du tableau à Paris: dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, Presses Univ.Septentrion, 2007, p. 51.

[4] Regnault-Delalande, François-Léandre, Catalogue de tableaux, dessins encadrés et en feuilles, nombreuses collections d'estampes, d'après les maîtres célèbres des écoles d'Italie, de Flandres, de Hollande, d'Allemagne, d'Angleterre & de France, dans le nombre desquelles on distingue un choix de pièces capitales des plus habiles graveurs, anciens & modernes, elles sont avec les remarques qui constatent l'ancienneté des épreuves, ou avant la lettre, suites de portraits, galeries, cabinets & autres recueils d'estampes, livres à figures & vignettes, planches gravées d'après Raphaël, Cigoli, le Guide, l'Albane, Lanfranc, le Guerchin, le Poussin, le Brun, Mignard, Restout, Vernet et autres, composant le cabinet & le fonds de commerce de feu le C.en [Citoyen] Buldet, ancien marchand d'estampes.

DONT la Vente commencera le 14 Frimaire (Lundi 4 Décembre 1797, vieux style), cinq heures de relevée, & continuera les jours fuivans, à pareille heure, en sa maison, quai de Gêvres, près le Pont Notre-Dame, la porte cochère entre le Papetier & le Mercier, nº. 18.

ON verra chaque matin, depuis onze heures jusqu'à deux heures après midi, les objets qui feront vendus dans la vacation du soir. Il se difiribue, À PARIS, F. L. REGNAULT, Peintre & Graveur, rue du Fauxbourg Jacques, Cloître extérieur du Val-de Grace n- 234; MIDAVAINE, ancien Huissier - Priseur, rue Basse des Ursins; SILVESTRE, Libraire, rue des Bons-Enfans, n°. 12; AN VI.e DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE. París, [De l'Imprimerie de Quillau], 1797.

http://bibliotheque-numerique.inha.fr/collection/15030-catalogue-de-tableaux-dessins-encadres-et-en-feu/?n=2

Nota. L'étoile mise à coté des numéros fert a désigner les Pièces encadrées. Nous avons indiqué à la suite des Planches, par les lettres A. L., les épreuves avant la lettre , & par une L seulement celles qui aux memes articles se trouvent avec la lettre.

[5] 505 Le Portrait de Louis XV, d’après Hiacinthe Rigaud, par Salvador; 32 épr. (une PL.). [1753. 15 doblones. No figura Buldet. Carrete 1].

689 La Magdeleine, d’après le Brun, par Mademoiselle [sic] Salvador; 54 épreuves (une Pl.) [1754. 50 doblones, Carrete 3].

469 La Magdeleine au Tombeau, d’après le Guerchine, par Salvador Carmona; 77 épr. ( Une Pl). [1754. 30 doblones. No figura Buldet, Carrete 4].

460 Vanloo (Carle). N. S. en Jardinier, par Salvador Carmona; 60 épr. (une Pl.) [1754. 30 doblones. Carrete 5. No figura Buldet].

451 Pierre (Jean-Baptiste-Marie). La Nativité, par Emanuel Salvador Carmona; 70 épr. (une Pl.) [1756. 80 doblones. Carrete 8].

395 Dyck. (Antoine Van). La Sainte Vierge, par Emanuel Salvador Carmona; 80 épr. (une Pl.) [1757. 70 doblones. Carrete 15].

474 Le Négligé galant, d’apr. Ch. Coypel, par Salvador Carmona; 40 épreuves (una Pl). [1760. 35 doblones. Carrete 26].

461 Vanloo (Carle).La Comédie, par Salvador Carmona; A. L. 14 épr. L. 62 épr. [1761. 140 doblones junto con La Tragedia. Carrete 35].

461 Vanloo (Carle). La Tragedie, par le même; A. L. 3 épr.; L. 76 épr. (deux Pl.) [1761. 140 doblones junto con La Comedia. Carrete 36].

506 Le Fils de Rubens, d’après le Tableau de ce Maitre, par Salvador; A.L. 37 épr. L. 151 épr. [1762. 40 doblones. Carrete 37].