Nom des rues, chemin, route, impasses, avenue… de Gouvernes
Antes (Impasse des)
Le clos des Antes est un lieu-dit de la commune.
Les immeubles de l’impasse des antes sont ornés d’antes, ces pilastres saillants sur leurs murs.
Il est peu probable que l’ancien toponymie fasse référence au vocabulaire de l’architecture, j’y vois plutôt l’indication du mot une ante qui en vieux français désigne un arbre nouvellement greffé.
Le mot Ante en français ancien désigne également un manche en bois d’outil ou d’arme.
Bas-Villiers (rue du)
L’actuelle rue du Bas-Villiers n’est qu’une partie de l’ancienne rue du Bas-Villiers qui de continuait par la rue Victor Hugo puis la rue Pasteur jusqu’à l’église.
Blanchets (rue des)
Historiquement en imprimerie, le blanchet désignait le feutre ou le drap que l’on mettait sur la feuille de papier avant la mise sous presse. Malgré la présence d’imprimeries à Lagny rien n’indique que le toponyme vienne de là. On trouve le patronyme Blanchet dans les BMS de Gouvernes dès le XVIIème siècle. A Thorigny on trouve de très nombreux Blanchet au XVIIème siècle. Il peut s’agir d’un Blanchet honoré pour une raison ou une autre.
En 1362, Jacqueline, veuve du seigneur du Chemin, épouse Pierre Blanchet, secrétaire du Roi, (c’est Jean II dit le « Bon » qui est roi en 1362 - En 1367, Charles V dit le « Sage » donne à son premier secrétaire, Pierre Blanchet , Sucy avec d'autres terres alentours (La Queue en Brie en particulier)
Bussy (route de)
La route qui prolonge la rue Victor Hugo en direction de Bussy-Saint-Martin.
Clos Brulé (chemin du)
La tradition voit là l’emplacement d’un hameau qui aurait disparu suite à un incendie.
Calvaire (rue du)
Le calvaire du carrefour actuel a remplacé en 1912 un calvaire plus ancien. Le curé Mugnier effectue la restauration à ses frais. La croix de bourgeonnante de section carré devient classique à montant cylindriques. Au-dessus d’une plaque de fonte on peut lire, gravé dans le béton : AVE CRUZ SPES UNICA (Salut, ô croix, unique espérance)
Le peintre Lucien Pissaro a pris pour modèle l’ancien calvaire à plusieurs reprises. Une aquarelle de 1898 est conservée au musée Gatien Bonnet.
Château (allée du)
Classée monument historique elle est propriété de château de Guermantes lui offrant une belle perspective.
Clayes (chemin des)
Ce toponyme, selon A.Dauzat, vient du latin clita qui signifie "barrière", désignant un enclos pour les animaux. Ce mot, en fait, non attesté en latin classique, est la latinisation du mot gaulois cleta, signifiant : claie,
Clos (chemin des)
Gouvernes était un pays de vignes jusqu’à la fin du XIXème siècle, avec ses clos.
Clos Bertail (chemin du)
Bertail est un patronyme que l’on ne retrouve pas dans les BMS de Gouvernes.
Clos de la Sarge (rue du)
Ou « Les Vannes » - Clos de la large sur le plan des propriétés du château de Guermantes.
Closeaux (rue des)
Petit terrain entouré par une clôture. Petit clos.
Départementale 217b (route)
Deuil (chemin de)
Le fief de Deuil est le plus important fief du territoire de Gouvernes, c’est un fief indépendant ; il est cité pour la première fois en 1240 sous le nom de Duel, il apparaît au cours des siècles sous les noms de Dueil ou Douay ; il faut attendre 1634 pour que le toponyme de Deuil soit utilisé pour la première fois.
L’étymologie la plus probable du toponyme Deuil dériverait d’un mot celte « Diogito » qui signifie « lieu bas » et évoque « une clairière avec des sources et des étangs ».
Deux châteaux (avenue des)
Avenue qui va du château de Guermantes au château de Conches (château des Cèdres).
Ferraille (rue)
Actuellement c’est un chemin piétonnier dont l’origine est très ancienne. Il forme la frontière est entre Conches-sur-Gondoire et Gouvernes.
Certains y voient une voie ferrée, voie romaine accessoire, se basant sur son tracé rectiligne.
Ce chemin partait de Ferrières où se trouvaient des forges alimentées par le bois des forêts environnantes, il était emprunté par les charrois qui transportaient les ouvrages de ferronnerie vers la Marne. Au début du siècle la diligence passait rue Ferraille ; Monsieur Paul Delidais qui demeurait en bas de celle-ci me l’a raconté dans les années 1980.
Ferré (Rue)
Le patronyme Ferré apparait dans les registres de BMS de Gouvernes au XVIIème et XVIIIème siècles. Chrétien Ferré est meunier fils de Barthelemy Ferret ; Ferré est donc une déformation du patronyme Ferret. Un siècle plus tôt il y a déjà des Ferret à Gouvernes
Georges Ferret (25/09/1616 – 01/01/1661) est marguillier de la fabrique de Gouvernes, il est le fils de Servais et de Marguerite Thomas, il épouse Jeanne Lepage.
En 1759 sur « le rôle des tailles de la paroisse de Gouvernes pour l'année 1759 » figure un Chrétien (ou Christian) Ferré, meunier, il est un des Gouverniauds les plus imposés de la commune payant 45livres 4 sols de « quartier d’hiver et ustensiles » (« le quartier d’hivers » est un impôt payé « pour l'habillement et autres dépenses de la Milice », « l'ustensile » étant dû pour « les troupes qui resteront l’hiver prochain sur la frontière ») et 112 livres 6 sols de « taille » (impôt sur le revenu, représentant environ 24000 € actuels) soit environ un vingtième de l’impôt payé par les 76 Gouverniauds assujettis. Chrétien Ferré épouse Marie Imbault le 20/11/1719 à Gouvernes. Sur l’acte de baptême d’un fils prénommé Chrétien en 1725 il est noté vigneron
A l’origine Ferret est un surnom lié au fer que l'on peut interpréter de diverses façons : celui qui fabrique des objets en fer (armes ou ferrets sortes de clous décoratifs au moyen âge), celui qui est dur comme le fer ou celui dont les cheveux (gris) ont la couleur du fer.
Dès 1650, un « Me descole » Roland Ferré y enseigne avec quelques interruptions. « En 1672 il est désigné tantôt comme Me descolle, tantôt comme Me tonnelier ce qui semblerait indiquer qu’il exerçait les deux professions simultanément. » En 1677 Roland Ferré signe des actes de mariage comme chantre.
Roland Ferré, épouse Jacqueline Bigot puis en secondes noces, le 1er octobre 1685, Charlotte Enguerrand. Il décède le 2 mars1700 il est noté sur son acte de décès « maître d’école depuis 50 ans ». Un de ses petits-fils, prénommé Rolland également, est baptisé le même jour (Claude Ferre laboureur est parrain, Louise Ferré est marraine)
Un de ses huit enfants, Pierre Ferré, va enseigner de 1700 à 1708. Pierre Ferré avait fait ses études de théologie comme il est noté sur un acte de baptême dont il est témoin. Après 1708 il exerce la profession de marchand à Gouvernes.
Fontaine (rue et impasse de la)
La source qui alimente le lavoir de la fontaine se nommait la fontaine Saint-Germain. Auparavant la rue de la fontaine s’appelait rue du Haut-Villiers. C’est une fable d’attribuée à Jean de La Fontaine, le grand poète du XVIIème siècle, l’origine de ce toponyme.
Fours (sente des)
La tradition veut qu’il y ait eu là des fours à bois.
Haut-Villiers (rue et impasse du)
La rue du Haut-Villiers était tout simplement la rue qui desservait la partie haute du village. A l’origine la rue du Haut-Villiers commençait par l’actuelle rue de la fontaine puis se continuait, au sud des 1 et 3 rue Pasteur, par l’impasse et la rue du Haut-Villiers. C’est le tracé de l’allée du château pour créer la perspective du château de Guermantes. Lors de l’agrandissement du château, Paulin Pondre obtint du roi le déplacement de la route et fit tracer l’allée du château coupant la rue du Haut-Villiers en deux tronçons.
Hermières (rue)
Les Hermières est un lieu-dit de la commune. Le toponyme est également présent sur Guermantes, Bailly-Romainvilliers, Esbly et Favières. L'abbaye Saint-Nicolas d'Hermières de l'ordre des Prémontrés, abbaye royale fondée en 1160, disparue aujourd’hui était située dans la forêt de Crécy sur l’actuel territoire de la commune de Favières. On peut penser que cette abbaye a eu tenure de fiefs sur les territoires de ces communes ; d’autant qu’au 12ème siècle des membres de la puissante famille de Garlande étaient seigneurs de Conches (Jean) et de Favières (Guy).
Mairie (place de la)
Emplacement de l'ancien cimetière de Gouvernes.
Mathou (rue et cour)
Le toponyme Mathou dérive du patronyme.
Le patronyme Mathou apparait dans les registres de BMS de Gouvernes qu’au début du XIVème siècle, il est présent également dans les BMS de Saint-Thibault-des-Vignes, Lagny, Montévrain à la même époque. Jacques Mathou est le premier du nom que l’on retrouve dans l’état civil de Gouvernes, il est marié à Anne Poudrier ; ils ont un fils Jean le 20/03/1613.
On y trouve également trois garçons nés de Claude Mathou et Germaine Legay entre 1627 et 1637 : Claude, Pierre et Pasquier.
Il n’y a pas de Mathou sur « le rôle des tailles de la paroisse de Gouvernes pour l'année 1759 »
Le nom "Mathou" est un nom dérivé de Mathe, forme courte de Mathieu. Ce nom de baptême est d'origine hébraïque, en hébreux : Mattai signifiant don de dieu.
Moulin (impasse du)
Le chemin qui menait au moulin du cœur qui a moulu le grain jusqu’au début du XXème siècle
Moulins rouges (impasse des)
Sur le « Plan Géométrique du Cantonnement de chasse du Fief de Deuil » (1773) au lieu-dit « moulin rouge » (remarquons que sur ce document ancien moulin rouge est au singulier et désigne un lieu précis), non loin de l’église, l’arpenteur Louis Delessain a pris soin de dessiner un bassin relié au ru Gondoire par un ruisseau : le bief d’un moulin avec son canal de fuite. Il n’y a plus de trace du canal d’amené mais il est facile d’imaginer son tracé
L’existence d’un moulin quelques décennies plus tôt est plus que probable.
Quant à la signification du toponyme : « moulin rouge », il n’y a aucune certitude, plusieurs hypothèses sont envisageables :
• l’eau de la Gondoire teintée du sang des soldats de Louis VI ou ceux de Jeanne d’Arc comme la tradition le rapporte. En 1107 Louis VI le Gros affronte Thibaud de Champagne au gué de la rue Ferraille sur la Gondoire à Deuil (on dit que c’est du sang des soldats teintant l’eau du ru Gondoire lors de cette bataille que l’impasse du moulin rouge tire son nom) ;
Si l’on s’en réfère à d’Arbois de Jubainville, historien des ducs et des comtes de Champagne, qui rapporte dans « Histoire des Comtes de Champagne, tome II à la page 180 »: « arrivé à une position convenable entre le village de Torcy et celui de Gouvernes, sur le bord d’un ruisseau, le roi entouré de ses barons disposa ses troupes en ordre de bataille… » Cette explication du toponyme « moulin rouge » ne peut être retenu, car la bataille a lieu bien en aval dudit moulin ! Je n’adhère pas à cette explication même s’il est fait là référence à une autre bataille que celle de 1107 dont nous avons déjà parlée, le toponyme rouge n’ayant que rarement un rapport avec le sang.
• en toponymie l’adjectif rouge indique souvent la proximité d’un carrefour de voies romaines (L’ancien français désignant la croisée de chemins : carrouge ou quarrouge devient par déformation au fils des ans : croix rouge, maison rouge…). Mais ici il n’y a pas de voie romaine.
• Une construction « romaine », couverte de tuiles rouges par opposition aux couvertures en chaumes qui étaient alors la norme.
• Dans l’antiquité le rouge est symbole de vie, d’autorité, de pouvoir. Le toponyme « moulin rouge » peut désigner le moulin du seigneur. Deuil est un fief indépendant dont le seigneur a donc un moulin, un pressoir et un four banaux, que les paysans ont l’obligation d’utiliser moyennant le versement de taxes, les banalités.
Ce sont ces deux dernières hypothèses qui ont ma préférence sans que je puisse trancher entre les deux ; et pourquoi le « moulin rouge » ne serait-il pas le moulin, couvert de tuiles rouges, du seigneur de Deuil.
Neuf (chemin)
Paradoxalement c’est l’un des plus ancien chemin de Gouvernes.
Pasteur (rue)
L’actuelle rue Pasteur dans sa partie entre l’entrée du village et le carrefour de la rue Victor Hugo se nommait en 1835 « Chemin des Glaises », voilà un toponyme interprété par certain comme signifiant chemin de terre argileuse collante, terres qui séparent les couches de calcaire ; par d’autres comme étant le chemin de l’église (en bas latin)
En 1835 le conseil municipal décide la « construction à faire d’une route pavée sur le chemin de terre (désigné sous le nom de chemin des Glâses) partant de Gouvernes et arrivant directement à la route départementale, désignée sous le N°21». Construction qui « abrège beaucoup le chemin et évite les montagnes » (La RD N°21 est l’actuelle D418)
Entre le carrefour de la rue Victor Hugo et la mairie la rue Pasteur se nommait rue du Bas-Villiers.
Pierres (rue des)
Localisation d’une carrière de pierres.
Pompidou (boulevard Georges)
Boulevard qui fait la frontière entre Gouvernes et Lagny-sur-Marne. Georges Pompidou est né le 5 juillet 1911 à Montboudif (Cantal) et mort le 2 avril 1974 à Paris, est un haut fonctionnaire et homme d'État français. Il est Premier ministre du 14 avril 1962 au 10 juillet 1968 et président de la République du 20 juin 1969 à sa mort. Saint-Germain (rue)
L’église de Gouvernes est sous le patronage de saint Germain de Paris.
Saint-Martin (ruelle)
Ruelle qui mène à Bussy-Saint-Martin.
Saint-Paires (chemin du clos)
L’orthographe du toponyme Saint-Paires varie au cours des siècles : Saint-Père, Saint-Pères, Saint-Paire ; c’est le cas pour de nombreux noms propres. Saint-Paires est un martyr du diocèse de Troyes, mort en 273. Il est plus connu sous les noms de Saint-Parres ou Saint-Patrocle. Nous savons qu’au VIème siècle un culte lui est rendu. Deux communes de Brie portent ce nom, Saint-Parres-aux-Tertres et Saint-Parres-lès-Vaudes ; il est le saint patron de plusieurs églises briardes : Fralignes, Onjon et Pralin. En 960 son corps en réclamé, en échange de services rendus, par l’évêque de Cologne à la ville de Troyes, celui-ci en fait don à la ville de Soest. Aujourd’hui il est le patron de cette dernière.
A noter qu’il est représenté décapité tenant sa tête entre ses mains comme saint Denis, ce qui a été une cause d’erreur
Tête noire (chemin de la)
L’hypothèse la plus probable est un emplacement noirci d'une bâtisse détruite par le feu.
Victor Hugo (rue et impasse).
Victor Hugo est un poète, dramaturge, écrivain, romancier, dessinateur romantique et homme politique français, né le 7 ventôse an X (26 février 1802) à Besançon et mort le 22 mai 1885 à Paris.
Les lieux-dits
Deuil.
Hameau situé à l'est du village.
Ferme de Deuil.
Ferme dépendant du fief de Deuil.
L’Ouche
Terrain de qualité supérieure habituellement clos, situé près de la maison et cultivé en potager.
La Banlieue
De l’ancien français banlieue, issu du latin médiéval banleuca (« espace autour d’une ville d’environ une lieue, sa longueur varie selon l'époque et la région, sur lequel s’étendait le ban dans la société féodale »).
La Butte de Deuil. Voir Deuil
La Loy
Sur ce plan de 1725 conservé au musée de Lagny, le plus ancien que je connaisse de Gouvernes ; il n’y a pas de limites paroissiales, pas de légende.
J’ai tracé sur ce plan la limite communale actuelle
Ce qui va nous retenir maintenant c’est ce petit symbole : « La Loy » est noté par un symbole utilisé par Cassini signifiant « bourg avec château »
En 1154 dans la déclaration du circuit de la terre de Lagny-sur-Marne ; il y est dit que « l’étang du pont Gilbert est situé derrière l’hôtel du Vivier » Il y a là dès cette époque un fief qui est de la terre et la justice de Lagny.
«La ligne suit alors la ruelle qui va à contre-val au coin d’une pièce de terre située près de l’étang du Pont-Gilbert. De ce coin elle retourne suivant le ru en aval, jusqu’aux jardins et étangs situé derrière l’hôtel du Vivier, appartement à Guillaume Dupas. L’hôtel et le jardin sont de la terre et de la justice de Lagny. La ligne tourne à post main autour des jardins jusqu'au grand ru qui vient de l’arche dudit étang et va du ru à contremont jusqu’au bout des terres de l’hôtel du vivier où se trouve un grand fossé. »
A noter l’acquisition vers 1600 par les seigneurs de la Poterie d’une « maison » au lieu-dit « La Loy » . Ce terme de « maison » est à cette époque utiliser pour désigner un château, un manoir.
Il y a là, proche du « ru de l’étang » (actuel ru de la Brosse) un bourg sans église en 1725 avec château. Comme toutes les cartes ancienne celle-ci n’est pas précise mais on peut situer le centre du bourg avec château près du croisement actuel des chemins du clos Bertail et celui de la digue de l’étang. On trouve dans les champs situés alentour de nombreux tessons après les labours. C’est là une explication à la tradition qui situe le village de Gouvernes à l’ouest de sa position actuelle ; c’est là le « Haut-Villiers » par rapport au village qui se groupe autour de l’église, le « Bas-Villiers ».
La Petite Noue.
La noue paysagère est une sorte de petit fossé végétalisé avec des pentes douces. Elle recueille l'eau de pluie et de ruissellement pour la laisser s'infiltrer afin de reconstituer les nappes phréatiques et éviter l'assèchement des sols.
Le Clos Bertail. Voir chemin du clos Bertail.
Le Clos Brulé. Voir chemin du clos Brulé.
Le Clos Saint Paires. Voir chemin du clos Saint Paires.
Le Clos de Guermantes.
Ce clos portait ce nom avant que la paroisse du chemin prenne le nom de Guermantes
Le Clos des Antes. Voir impasse des Antes.
Le Moulin de la Saule.
Saule est un toponyme se référant à un terme générique qui désigne aussi bien diverses variétés d’arbres comme le saule Marsault, le saule blanc que plusieurs variétés d’arbrisseaux utilisés par les vanniers pour confectionner différents objets. Il y a une allée du moulin de la Saule sur la commune de Guermantes. Le toponyme Sault qui désignait autrefois ce moulin dérive de saule.
Le pommier Malingre [Malingle (1750), Malingue(1825)]
Le mot "malingre" a désigné une variété de pomme (cité par le dictionnaire de Cotgrave, 1611).
Pomme Calville Malingre réf. : Planche botanique des Annales de Pomologie Belges et Etrangères par Alexandre BIVORT (1809-1872) écrit de 1853 à 1860. Crédit : Cheuva / KHARBINE-TAPABOR.
"Fruit moyen de forme conique allongée, fortement côtelée ; peau jaune, largement frappée de rouge saumoné à l'insolation ; chair blanche, tendre, juteuse, sucrée, acidulée, bonne. Bonne variété à cuire et à cidre".
Maturité : Décembre à juin.
Obtention : Variété d'origine inconnue cultivée depuis au moins 1536.
Introduction : Renaissance.
Pomme de maligre, ou malingre, Malacria quasi mala acria. Ruel. (Dictionnaire François-Latin de 1573.
Le village.
Désigne la partie de la commune proche de l’actuelle église, le Bas Villiers.
Les Bas Soleils.
Désigne un versant ensoleillé.
Les Blanchets. Voir rue des Blanchets.
Champ des poules.
Selon l'origine celtique : poule signifie étang ou plan d’eau et partant source. Donc, nous oublierons tout rapprochement avec la poule de nos basses cours...
Les Châteaux
Lieu situé entre deux châteaux aujourd’hui disparus : le château de la Loy et le château de Bussy-Saint-Martin.
Les Coutures
Zone où les parcelles étaient particulièrement petites.
Les Fours.
Les fours étaient les meules utilisées par les charbonniers pour la production de charbon de bois.
La meule est une sorte de four hémisphérique dans lequel se fait la transformation du bois en charbon.
Les Germinas
Les Hermières. Voir rue Hermière.
Les Moulins Rouges. Voir impasse des Moulins Rouges
Les Pré de Deuil. Voir Deuil.
Les prés de la Flache.
La flache est une étendue d'eau de taille et de profondeur réduite allant de la flaque à la petite mare, se formant après les intempéries pour une durée éphémère ou présente de façon permanente dans le paysage.
Les violettes
La Violette odorante (Viola odorata) est une espèce de plantes à fleurs de la famille des Violaceae. C'est une petite plante vivace commune en Europe.