Laurent Butelot, cantonnier garde-champêtre de Guermantes, né le 16 décembre 1827 à la Route Favières, s’est marié avec Marie Louise Françoise Leleu le 3 juin 1848 à Guermantes.[1]
Ils auront trois enfants : Louis Laurent né le 10 avril 1849, Joséphine Célestine née le 31 mars 1852 et Joseph Désiré né le 23 février 1863.
Quand Léo Gausson réalise son portrait pour la revue littéraire et artistique La Plume en février 1898 « le Père Butelot » à 70 ans.
Lors du recensement de population de 1901 il vit dans la grande rue du village, chez son fils Louis Laurent cordonnier âgé de 51ans, la femme de ce dernier Amynthe Hanard âgée de 48 ans et leur fils adoptif André Casimir Baron âgé de 11 ans.[2] C’est de Louis Laurent qu’Alphonse Retté parle quand il écrit dans « Au pays des lys noirs » : Or, le soir venu, il m'arrivait d'aller rendre visite à l'un de mes voisins, un ressemeleur de chaussures chez qui se réunissaient parfois, pour la veillée, quelques notables du pays. (Louis Laurent Butelot est le seul cordonnier de Guermantes lors du recensement de 1902)
Alphonse Retté lors de son séjour à Guermantes en 1901, parle de Laurent Butelot quand il écrit : Bien plus, il y avait cinq ou six vieillards comme Butelot père qui n’étaient jamais allés plus loin que Lagny. Il rapporte également une conversation entre le père Butelot et François le garde champêtre qui pour sujet le chant des rossignols.
Plus loin dans « Au pays des lys noirs » il raconte sa rencontre avec Arthur le fils ainé de la mère Fortuné et le jeune Butelot. Le jeune Butelot dont il est question ici est Louis Désiré, petit fils de Laurent, fils ainé de Joseph Désiré Butelot, né le 26 mai 1886 à Guermantes.
Je n’ai pas trouvé de trace d’Arthur Fortuné et de sa mère dans les actes d’état civil et le recensement de 1901 de Guermantes…
Dans « la maison en ordre » il écrit : D'autres jours, lâchant la plume et l'encrier pour la bêche et l'arrosoir, je cultivais mon jardin d'après les conseils de mon ami Butelot, cordonnier du village et en même temps horticulteur expert ce qui ne l'empêchait pas de braconner astucieusement les remises grouillantes de gibier du Juif tout-en-or, comme dit Léon Daudet.
Sa fille Joséphine Célestine, couturière corsetière, épouse le 15 juillet 1870 Appolinaire Louis Benoit, jardinier né à Amillis le 16 octobre 1849.[3]
Son fils cadet Joseph Désiré, serrurier, épouse Marie Masse le 6 juin 1885 à Bussy-Saint-Georges.
[1] Geneanet arbres d’Evelyne DELATTE et de Patrick MAUCLET, complétés par AD77 état civil.
[2] AD77 Recensement 1902 – vue 227/468
[3] AD77 état civil – vue 42/137