Le clos des fours

En recherchant des documents sur le calvaire de Gouvernes afin de rédiger la page "Le calvaire de Gouvernes" j'ai constaté sur deux cartes 1773 et 1783 qu'un morceau de l'actuel territoire de Gouvernes était alors attribué à la commune de Saint-Thibault-des-Vignes. Il s'agit du terrain inclus dans le périmètre formé par les actuelles rues : Pasteur - Saint Germain - du calvaire - des Pierres ; Notre mairie est donc située sur un territoire qui ne faisait alors pas partie de Gouvernes !

Sur les cartes de Terie de 1725 et l'atlas de Trudaine 1780 les limites de paroisses ne sont pas tracées.http://www.culture.gouv.fr/Wave/image/archim/trudaine/frdafanchat_8444p052r01-p.jpg

Sur la carte de 1778 "cantonnement de chasse du fief de Deuil" et sur le plan d'intendance de 1783 le "Clos des Fours" ne fait pas parti du territoire de la paroisse de Gouvernes.

Sur le cadastre de 1825 le "clos des Fours" fait partie du territoire communal de Gouvernes. C'est durant la Restauration (1815-1830) que les Fours, l'Ouche et la petite Noue ont été rendu à Gouvernes par Saint Thibault-des-Vignes.

Sur le cadastre napoléonien de Saint-Thibault-des-Vignes, dessiné entre 1824 et 1850, sur la feuille 3 de la section C dite Les Glases, on trouve une « partie du territoire de Saint Thibault cédée à Gouvernes par ordonnance royale ». Ce territoire est une toute petite partie de celui qui avait été cédé par la paroisse de Gouvernes, en 1543, pour créer la paroisse de Saint-Thibault.

Faisons en le tour :

Partons de la ruelle du cimetière, qui contourne l’ancien cimetière de Gouvernes là où est actuellement la mairie, passons par la cour des services techniques, remontons la rue Saint-Germain jusqu’au calvaire (appelé calvaire de l’église), prenons la rue du calvaire (ancienne rue de Gouvernes à Saint-Thibault), descendons la rue des Pierres, prenons la rue pasteur jusqu’à la rue des Closeaux, empruntons cette dernière jusqu’au pont sur la Gondoire et de là remontons le cour sinueux de la Gondoire et traversant la rue Victor Hugo jusqu’en face du Café pour reprendre la rue Pasteur (rue du bas Villiers à l’époque) jusqu’à retrouver la ruelle du cimetière.

Englobé dans ce périmètre, trois toponymes : la petite Noue, l’Ouche, les Fours. Il n’y a alors aucune construction sur la petite Noue, rue des Pierres, rue du Calvaire et rue Saint-Germain ; la construction est discontinue rue Pasteur, le 4-6 rue Victor Hugo sont bâtis.

Le n°6 rue Pasteur n°1650 (maison bleue) n°1651 (cour)

Le n°10 rue Pasteur n° 1653(maison) n°1652 (cour)

Le n°20, la boulangerie n°1672

Le n°38, l’auberge n°1700

Sur la carte 1824-1950 il n’y a pas de pont rue Ferré, il n’y a pas de pont rue la fontaine (la carte est donc antérieure à 1948). Il n’y a pas de lavoir rue la fontaine (la carte est donc antérieure à 1831, date d’une réparation du pont)