Balade cosmique

Pour notre petite randonnée céleste, nous partirons de là où nous sommes, c’est-à-dire notre bonne vieille terre.

Le premier cycle qu’elle nous propose est celui de sa rotation journalière sur elle-même, 24 petites tranches d’une heure ; douze solaires, douze lunaires, avec un zénith héliaque et un zénith lunaire, divisant ce parcours en quatre portions distinctes ; chaque heure ayant sa spécificité propre sur un parcours partant d’un lever comparable à une naissance, jusqu’au coucher correspondant à une mort… Chacune de ces heures nous influence suivant sa spécificité, l’heure naissante nous faisant naître au jour ou à la nuit, l’heure mourante nous faisant mourir au jour ou à la nuit, le point zénithal nous faisant être dans un état d’éveil maximum pour le jour , et être dans un état de sommeil maximum pour la nuit ; division quaternaire de ce cercle en quatre petites saisons printemps, été, automne et hiver…

Est-ce nous qui suivons volontairement ces heures, ou ces heures qui par leurs influences inéluctables s’imposent à nous?…

Vient ensuite le cycle annuel de 365 1/4 divisé en ses douze portions, chacune placée sous l’influence d’un signe du zodiaque et chaque signe ayant son lever, son zénith et son coucher, trois décans du signe, trente-six décans d’un cycle annuel marqué lui aussi par sa division quaternaire de deux solstices, deux équinoxes et ses quatre saisons, ayant les mêmes propriétés, sur une octave (plan) supérieure, que le quaternaire journalier, mais avec une amplitude d’une tout autre nature.

Sur une octave supérieure encore à la précédente, nous avons le cycle de 25.920 ans du soleil faisant le tour des douze signes du zodiaque, parcourant chaque signe en 2.160 ans, analogiquement comparable à son mois, sa journée valant 72 ans. Ce grand cycle solaire ayant aussi sa propre division quaternaire avec sa correspondance saisonnière qui se manifeste par quatre âges pour l’humanité.

L’ensemble de ces mouvements circulaires tournants en 250.000.000 d’années autour de notre galaxie la Voie lactée, (dont le mois dure 20.833.333 ans, et la journée 694.444 ans ), qui elle-même doit tournée autour d’un centre intergalactique pour un parcours et des durées inconnues à ce jour.

Il serait difficile de croire que ce qui est en bas, les saisons, ne se retrouve pas en haut dans ce grand parcours galactique. Aussi, conjecturer l’existence probable d’une division quaternaire du cycle galactique, avec ses quatre saisons, me paraît être parfaitement raisonnable et cohérent…

Il y aurait donc des saisons solaires, zodiacales et galactiques, chacune ayant une influence sur le cercle qui lui est inférieur, le tout se concentrant sur le plus petit cercle. S’il est aisé de connaître les saisons solaires et zodiacales, nous ne savons rien des saisons galactiques, sauf à essayer de remonter le temps terrestre pour comprendre les éventuelles correspondances qu’il peut y avoir entre un hiver galactique, et peut être les grandes catastrophes terrestres qui ont eu pour effet de faire subitement disparaître 90 % du vivant sur cette planète à différentes périodes, ce qui est scientifiquement démontré.

Quelle est la saison actuelle du quaternaire galactique que nous parcourons ?…

Si j’en crois l’accélération de la disparition des espèces, et les changements climatiques qui s’accélèrent dans un sens peu favorable à nombre d’espèces, dont la nôtre, j’ai du mal à penser que nous sommes au printemps galactique…

Si, selon les dernières estimations, la terre est âgée de 4,5 milliards d’années, alors elle a déjà parcouru 18 fois le tour de la galaxie… 18 fois 4 saisons, mais combien de générations d’espèces nouvelles, car il est probable que si le printemps de la saison terrestre voie éclore une vie nouvelle ; que le printemps de la saison solaire voie éclore des civilisations nouvelles, l’ère du Taureau, du Bélier, des Poissons, du Verseau, alors chaque printemps de la saison galactique doit apporter son lot d’espèces nouvelles…

Et l’espèce humaine me direz-vous, quand est-elle apparue ?…

Nos petits scientifiques paléontologues de l’orthodoxie académique, après 25 ou 30.000 ans ne voient plus que des espèces simiesques vivant sauvagement dans des cavernes, et encore pas toujours en tenue descente…

La tradition Orientale fait remonter l’humanité intelligente à plus de 18 millions d’années, ce qui pour faible que cela soit, est quand même nettement mieux que ce que nous proposent nos joyeux scientifiques presbytes de l’histoire humaine limitée à l’imagination sclérosée de Darwin et Cie.

En réalité, si nous retenons les données du plus vieil enseignement qui nous soit parvenu, le plus élevé aussi, je veux parler des Tables de la Loi du Sépher de Moïse, il n’est pas contestable que l’être humain a existé sur cette terre dès l’apparition du premier printemps galactique et sa première floraison d’espèces…

Si vous êtes à un stade peu avancé dans la Connaissance, cela peut vous paraître chimérique ou hypothétique, mais lorsque vous aurez parcouru les cercles concentriques des antiques sapiences, dont l’Hermétique est la plus ancienne et probablement une des plus riches, la conclusion s’imposera à vous comme une évidence indiscutable, la Conscience humaine est là depuis les origines de la vie sur terre.

N’oublions pas que la science matérialiste ne fait que redécouvrir ce qui a déjà existé, rien de plus, souvent beaucoup moins et toujours avec beaucoup de retard.

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