Etoile flamboyante 4

Livre de l’Étoile Flamboyante, question : 4

- D.4. En combien de régions la nature est elle divisée ?

Livre de l’Étoile Flamboyante, réponse : 4

En quatre principales.

Commentaires :

Relevons, ce qui n'est certainement pas dû au hasard, que cette quatrième question aborde les quatre éléments de la nature... Ce Nombre puissance qu'est le quatre, est aussi celui de l'état de la cristallisation la plus dense de la lumière et qui se manifeste dans la forme au sein de la sphère temporelle, justement celle de la Nature.

Nous retrouvons dans la cabbale des cabbales que sont les lames du livre de Thoth (le Tarot), les quatre principales régions de la Nature, d'abord par la lame du Nombre 4, l'Empereur, et selon le Tarot du Sépher de Moïse, il n'est pas autre chose que Kaîn, le Soleil de notre système planétaire ; ensuite, nous avons les multiples déclinaisons de ces quatre régions qui se trouvent symbolisées par : les Bâtons, les Épées, les Coupes et les Deniers. (Pique, trèfle, coeur, carreau).

Le Ternaire Divin ( Providence, Conscience, Destin), est celui qui contient tout en principe et est totalement indissociable, il ne se manifeste dans la sphère temporelle que par le germe de ce Nombre puissance qu'est le 4. Ce Nombre contient, comme tous les autres, l'intégralité des Nombres puissances qui le précèdent, il est aussi une déclinaison d'un des trois Premiers Nombres dont il sera la puissance dominante au sein de sa manifestation. Ainsi, le Nombre 4, premier Nombre du deuxième ternaire (4-5-6), est la manifestation du Nombre 1, la Providence, sur une octave inférieure de l'harmonie divine. Pour Pythagore, il était le Nombre sacré par excellence, celui de la fameuse Tétractys, car ce Nombre 4 contient en germe (addition théosophique) les 10 Nombres : 1 +2 +3 +4 = 10.

Difficile de ne pas voir dans ce quaternaire primordial, celui de la croix, ou encore du Tétragramme Iod-Hé-Vau-Hé. Dans les Tables de la Loi du Sépher de Moïse, comme je l'explique dans mon ouvrage La Véritable Histoire d'Adam et Eve enfin dévoilée, le jardin d'Éden est arrosé par un fleuve aux quatre bras, symbolisant ces fameuses régions de la Nature qu'il vient irriguer. Platon attribue l'un de ses solides à la Terre, et c'est celui qui est directement issu de ce Nombre 4 : le Cube. Cube qui sert de trône à l'Empereur de la lame 4, des lames du livre de Thoth, et est aussi le Nombre du principe de « l'incubation » de toutes les manifestations de la terre adamique. D'ailleurs, depuis les révélations d'Einstein, nous savons que nous ne sommes plus dans un espace à trois dimensions, mais à quatre, puisqu'il faut y ajouter le temps, qui en est un des composants.

Ce Nombre 4, est celui qui exprime les Lois de la Divine Providence, il sera donc le Nombre des puissances en principe qui permettront au Nombre 2, et au Nombre 3, respectivement Conscience et Destin, de prendre forme dans la matière organique ; cette matière organique se trouvera animée par la conjonction de ces Puissances agissantes. Nous verrons, lors de la suite des questions et réponses que contient cette Étoile Flamboyante, que la manifestation de ce Nombre 4, passera par l'union des quatre éléments, dont chacun représente une des régions évoquées dans la question présente, et elles ne sont en réalité que quatre états différents d'une même chose originelle. Ainsi, ces quatre éléments de la nature, ne seront que la déclinaison d'un cinquième qui est leur source, comme pour ce fleuve de l'Éden se divisant en quatre bras.

Nous relèverons dans la question et la réponse servant de sujet au présent article, une très grande subtilité d'approche. La question ne demande pas en combien d'éléments est composée la Nature, mais en combien de régions... Ceci pour éviter de focaliser l'attention du lecteur sur ces quatre éléments qui sont directement accessibles et perceptibles par les cinq sens organiques, et deviendraient les fausses idoles que viendrait adorer un intellect raisonneur toujours si prompt à s'enfermer dans sa prison de causalité. Ces quatre aspects de la Nature ont des déclinaisons multiples, et des manifestations très différentes selon les plans où ils se manifestent. J'ai déjà, lors de précédents articles, un peu abordé les différentes manifestations du Feu, dont chaque état possède des spécificités qui le distinguent des autres états de sa nature. C'est donc fort prudemment que la question parle de régions plutôt que d'éléments. Ces quatre régions (états) se retrouveront sur différents plans de manifestations, par exemple sur le plan astrologique où chaque signe du zodiaque se trouve rattaché à l'un de ces quatre états de la Nature.

Compte tenu de la rapide complexité que prend l'analyse des éléments composant la Nature, eu égard au fait qu'ils ne sont jamais séparés d'un Tout cohérent dans sa diversité, la cabbale des Nombres, comme celle qui nous vient de la nuit des temps, et que nous connaissons, plus ou moins bien, sous la forme du Tarot, (plutôt moins que plus, en général), est aussi l'instrument indispensable (je serais tenté de dire la boussole) permettant de se guider dans cette immensité des Puissances qui interagissent plus ou moins entre elles sans jamais se séparer d'aucune. Ainsi, le Nombre 4, contient le Nombre 1, le Nombre 2, et le Nombre 3, sans lesquels il ne pourrait advenir ; il porte en germe tous les Nombres de zéro à neuf, puisqu'il n'y a en réalité que dix Nombres puissances, pas un de plus, ni un de moins, comme le dirait le Séfer Yetsirah...

Si le Ternaire Divin ne peut se concevoir séparément, de ceci découle que tous les autres Nombres n'ont aucune existence en tant que tels. Le Nombre 4, seul ne veut rien dire, il n'a de pouvoir qu'en tant que déclinaison du Nombre 1, la Providence, au sein de son deuxième ternaire (4-5-6), et son pouvoir d'incubation lui est donné par les Puissances animantes que sont les Nombres Un, Deux et Trois. En Vérité, pour saisir la portée d'un Nombre puissance, il faut parvenir à visualiser les interactions des Nombres qui le précèdent; ces Nombres auront des influences plus ou moins dominantes en fonction de leurs positions dans la manifestation de leur propre ternaire. Ce Nombre aura en germe toutes les arborescences que produiront ses additions théosophiques, et il sera la force dominante d'un Nombre composé lorsque la réduction théosophique le réduira à lui.

Petite réflexion pour illustrer ce propos sur le Nombre 4, et les mystères des puissances qui animent chaque Nombre, qu'il soit composé ou non :

En 1993, un jeune Anglais Andrew Wiles, professeur de Princeton, put enfin régler, après sept années de recherche solitaire et quelques mois de doute, le sort de ce fantastique problème qu’était le Théorème de Fermat, devant la communauté scientifique émerveillée.

Simon Singh montre l’importance et le sérieux des recherches de Fermat, ce qui retiendra notre attention n’est ni son dernier théorème, ni sa découverte d’une nouvelle paire de nombres amicaux, qui à eux seuls eussent déjà fait de lui une célébrité, mais une autre de ses découvertes qui semble au premier abord une curiosité mathématique et qui pourtant pourrait révolutionner la pensée Kabbaliste.

Il remarqua que 26 se trouvait entre deux nombres : l’un carré (25=5x5), l’autre cubique (27 = 3x3x3). Il chercha ensuite d’autres nombres se trouvant entre un carré et un cubique, mais n’en trouva pas et se demanda si 26 n’était pas unique. Plusieurs jours d’efforts intenses lui permirent de construire un raisonnement complexe qui montrait qu’aucun autre nombre ne ressemblait à 26 : « Le nombre 26 est un nombre unique dans tout l’univers mathématique ».

Fermat annonça cette propriété unique à la communauté scientifique, puis mit celle-ci au défi de le démontrer. Il admit qu’il en avait la preuve, mais la question qui l’amusait était de savoir si les autres avaient assez d’imagination pour l’égaler. En dépit de la simplicité du postulat, la preuve est d’une difficulté formidable et Fermat prit un plaisir particulier à défier les mathématiciens anglais Wallis et Digby qui durent s’avouer vaincus.

Comment traduire cette découverte en termes de guématrie et, au-delà, en termes mystiques.

La singularité du nombre 26, soit ! Mais quelle est l’importance de cette situation d’un nombre entre le 25 et le 27, entre le carré et un cube.

D’un point de vue géométrique, le carré est la surface et le cube le volume. Le 26 serait une dimension autre que la surface et le volume ; plus précisément, une dimension qui permettrait de passer de la surface au volume !

Selon les mathématiciens, les puissances notent différents stades de développement de la matière dans l’espace :

— Le point est noté : 0

— La ligne est notée : 1

— Le plan est noté : 2

— Le volume est noté : 3

Le nombre 26 serait donc une quatrième dimension qui permettrait le passage de la deuxième dimension à la troisième – Il ne pouvait s’agir du temps, car la dimension-temps est aussi nécessaire pour passer du 0 au 1, et du 1 au 2.

26 est justement le nombre du Tétragramme : Y H V H.

Amusant à méditer non ?….

*

* *

Commentaires ------>