Erodium cicutarium

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Biotopes naturels: Sables et graviers des vallées alluviales, sols brulants à dessèchement rapide au printemps.

Biotopes secondaires : Cultures, vignes et vergers, bords des chemins et des routes, décombres, terrains vagues. L'Erodium est rare en prairies

Biologie : Angiosperme, Dicotylédone, Hermaphrodite et / ou Dioïque

Description : de 0,03 à 0,4 m ; Racines : petite racine pivot < 8 cm ; Port : prostré, étalé, rampant ; Tiges : rampantes jusqu'à 50 cm, ramifiées dès la base, poilues

Feuilles : légèrement velues, composées, plus longues que larges, pennées, folioles très découpés ; Couleurs : vertes foncées

Fleurs : en ombelle de 2 à 8 fleurs sur de longs pédoncules, 5 pétales, écartés, sépales plus court; Couleurs : roses, mauves, blanches

Type de fruit : Fruits secs : polyakènes (5 carpelles), indéhiscents, 4 à 7 mm de long, terminé par un bec de cigogne (ou de héron), le bec à maturation vrille et permets à la graine de s'enfouir dans le sable grâce à l'humidité ; Couleurs : bruns orangés

Floraison / Mise à graine :  Avril / Septembre

Germination :  Toute l'année si les températures sont douces

Cycle de vie : Annuelle ou bisannuelle

Propriétés : 

• Toxicité : Non toxique

• Médecine : Médicinale

• Cuisine : Comestible : Jeunes pousses et jeunes feuilles, mais elles sont souvent amères et astringentes

• Compost : non renseigné

• Mellifère : Mellifère

• Odeur : non renseigné

• Fourrage : non renseigné

• Tinctoriale : non renseigné

Caractères bio-indicateurs : 

• Compactage des limons,

• Désaturation du CAH; baisse de l'activité biologique (bactérienne, végétale, animale) et par conséquent de la fertilité des sols par érosions et lessivages,

• Compactage des sols riches en bases.

Protection : Non protégé

A noter : Le nom scientifique d’Erodium vient du grec erôdios, « héron », allusion à son fruit en forme de bec. Il serait donc plus logique d'appeler cette plante « bec-de-héron » et non « bec-de-grue ». L'épithète cicutarium fait référence à ses feuilles ressemblant à celles de la cigüe.

Cette espèce constitue une source de nourriture saisonnière pour les herbivores, qui peuvent consommer son feuillage ou ses graines.