15 mars 2011 - San Francisco Maritime

Ce n’est pas Fischerman’s Wharf et son lot d’attrapes touristes ! Ouf !

San Francisco Maritime , c’est un intéressant musée à ciel ouvert où sont exposés de magnifiques anciens navires qui ont été soigneusement restaurés. Il n’est pas de prime jeunesse «l’Eureka» puisqu’il date de 1890. Il est donc de 6 ans plus vieux que mon cher papa ! Il a de quoi être fier car d’après ce qu’on dit, il serait le plus grand ferry du monde. Mais, ce qui a spontanément fait naître mon admiration c’est ce magnifique voilier, un 3 mâts qui porte le nom de «Balcutha».

Quelle allure ! Quelle classe ! Et encore, il faisait preuve de modestie n’ayant pas eu la coquetterie de déployer ses voiles. Il fut inauguré en 1886. Mais ce qui le rend encore plus digne de respect, c’est qu’il aurait connu les dangers du cap Horn. N’est pas un n’importe qui celui qui a pu braver de tels dangers, pensé-je.

Depuis notre arrivée, si la froidure n’est pas de mise, la pluie elle ne se fait pas prier pour faire acte de présence. Le parapluie fait donc partie de l’attirail qu’il faut obligatoirement traîner avec soi. À peine avions-nous quitté le site, voilà qu’elle décide de s’exprimer plutôt fortement. Dans ces conditions, il serait plus prudent de chercher un refuge, pensé-je. Nous décidons de choisir un abri mobile ce qui nous permettra de continuer à découvrir la ville, tout en restant au sec. Nous grimpons donc dans le premier engin qui passe, sans savoir où il va nous mener. Je lis F - Castro. Allez hop ! Évidemment, il ne va pas nous mener rendre visite à Fidel. Terminus, fin de son parcours et ô surprise fin de la pluie. Nous sommes donc à Castro. Mais c’est qui ou quoi Castro ? C’est un quartier où se sont regroupés des homosexuels et les lesbiennes. Rien de bien particulier, sauf un beau théâtre et plusieurs cafés dont le «café Flore» et le «Bagdad café». Sur la Market street de magnifiques palmiers rendent cette rue réellement majestueuse.

Le quartier qui touche à celui de Castro, nous renseigne notre guide qui fait partie de l’attirail et tient compagnie au parapluie, c’est le quartier Mission. Nous y allons donc. Il regroupe les hispaniques. Mission Dolores qui date de 1776 est le plus vieux sanctuaire de Californie et un des plus anciens édifices de la ville. Avant de porter ce nom, elle portait celui de «San Francisco de Asis», d`où vient le nom de la baie et de la ville. Malheureusement les portes sont closes. Nous ne pourrons donc pas admirer un fameux retable importé du Mexique toujours suivant les dires de l`indispensable compagnon manuscrit.

Portes closes et pluie qui se remet à tomber ce doit être un signe du ciel pour nous indiquer qu’il vaut mieux quitter le quartier. Cette fois ce sera un métro qui nous servira de parapluie, l`occasion d’en vérifier l’efficacité. Il s’est mérité la note de 10 pour sa rapidité ainsi que pour sa facilité à saisir la complexité de son réseau. Je le déclare tout bonnement, me demander de comprendre des plans ou des cartes c’est comme si vous demandiez à un aveugle de vous décrire la beauté d’un tableau... Je suis nulle, désespérément nulle en compréhension de dessins...