Géologie du circuit

Circuit geol

1 - Roches métamorphiques (socle)

Mrz5 Gneiss migmatitiques rubano-oeillés

Roches compactes, généralement homogènes, présentant une foliation marquée avec des lits quartzo-feldspathiques pluri-millimétriques et des lits fins à biotite, avec fréquemment des yeux de feldspath potassique maclés atteignant 2 cm de longueur.

2 - Roches sédimentaires

rBa - Formation de Bayonne (30 à 150 m)

Elle affleure au N de l'Estérel, en contact avec le Carbonifère ou le socle

Elle débute par un conglomérat à galets de socle, de roches volcaniques et de rares roches sédimentaires.

Puis vient un ensemble de grès feldspathiques et d'arkoses rosâtres, d'aspect moutonné à l'affleurement. Ces grès correspondent à des dépôts de coulées boueuses; localement des chenaux fluviatiles se développent. Localement des tufs volcaniques apparaissent.

La formation se termine par des argiles parfois vertes, souvent brunes.

Un volcanisme acise important se met en place pendant le dépôt de cette formation : la rhyolite 2 r, puis les rhyolites 3r à 6r, enfin l'ensemble 7r.

Pas de volcanisme basique.

rPx - Formation des Pradineaux (0 à 200 m).

On la trouve sur la rhyolite 7r.

Elle débute par des conglomérats, à éléments de socle et de rhyolites, ravinant les niveaux sous-jacents. Les galets de rhyolite (7r) sont localement très abondants.

Elle se poursuit par des grès verdâtres, beiges ou bruns, en grands chenaux d'origine fluviatile. Vers le haut, ils deviennent micacés, riches en matière organique, pyrite et fluorite, et à débit en plaquettes.

Ils correspondent à des dépôts lacustres sous faible tranche d'eau.

La série se termine par des argiles vert vif ou brunes dans lesquelles les carbonates sont abondants (nodules, boules ou minces bancs).

Les manifestations volcaniques, échos du volcanisme intense qui se poursuit dans l'Estérel à cette époque (volcanisme 8r à 13r) sont nombreuses.

3 - Roches volcaniques acides permiennes

Les laves acides appartiennent à la série alcaline sursaturée et pourraient dériver de magmas basaltiques par cristallisation fractionnée. L'enrichissement en fluides au sommet de la chambre magmatique se traduit par une augmentation du nombre de phénocristaux de 1r à 7r et est en rapport avec une variation du dynamisme qui va de l'explosif à l'effusif.

5r Coulée de rhyolite ignimbritique

Riche en phénocristaux (0 à 150 m). Rhyolite rouge, orange ou mauve. 30% à 40% de phénocristaux de quartz et de feldspath potassique très albitisé.

7r Coulée de rhyolite ignimbritique

Rouge à orangé (150 à 300 m). Rhyolite rouge, orange ou mauve, blanche lorsqu'elle est très altérée. Elle correspond au "porphyre rouge" des anciens auteurs. Avec la rhyolite 5r, elle constitue la plupart des relief de l'Estérel, à l'exception du Mont Vinaigre.

Lorsque 7r repose directement sur 5r, les deux coulées sont difficiles à différencier.

Cette rhyolite est très riche en phénocristaux (40 à 50%) de quartz et de feldspaths potassiques (microcline) parfois très albitisés.

Datation : environ -272 Ma.

9r Coulée de rhyolite fluidale

3-4 m, limité au NE de l'Estérel.

11r Rhyolite fluidale

Rhyolite aphyrique à sphérolites (200 m), rose orangé, avec de rares phénocristaux de quartz et de feldspaths. Elle constitue des dômes ou des dômes-coulées, formés de petits édifices indépendants mais contemporains (Mont Vinaigre).

Datation : environ 253 Ma.

4 - Dépôts de pente

E3 Eboulis

Les reliefs rhyolitiques déchiquetés ont alimenté en abondance les très nombreux éboulis du massif de l'Estérel. Le système d'éboulis, de niveau intermédiare E3 correspond aux "glaïrés" de l'Estérel.