Sancho
Ce trajet est compris entre la maison des gardes dans le Vallon Sourn et la confluence du torrent de la Sancho avec l'Argens. Il faut environ 1h 30 mn pour le réaliser à marche normale.
On accède malaisément au sentier à proximité de la maison des gardes. L'escalade se fait au travers des fourrés jusqu'à ce que le sentier débouche sur un placage d'éboulis avec une végétation maigre. Cet endroit est matérialisé par un cairn et de part et d'autre par des lacets de tissu accrochés aux branches. On découvre alors un panorama sur la rive sud du Vallon Sourn.
Le chemin suit les éboulis à altitude presque constante. La corniche dolomitique au-dessus forme ensuite un rentrant au-niveau d'un petit torrent. Le chemin tourne alors à gauche pour s'apprêter à franchir ce petit vallon. On a alors une belle vue de profil de la corniche.
Le chemin atteint alors la base de la falaise. Des cavités karstiques dans la dolomie ont été aménagées en abri sous roche.
Le torrent asséché se franchit aisément en escaladant quelques blocs. Sur l'autre rive du torrent, le chemin monte progressivement pour atteindre le sommet de la corniche dolomitique. Les lacets du chemin approchent de temps à autre le rebord de la falaise, laissant découvrir de superbes panoramas plongeant jusqu'à l'Argens.
Le chemin prend une direction vers le Sud, vers la Pointe de Bagarèdes. L'à-pic de la falaise est alors très escarpé, on découvre les formes de l'exokarst sur la corniche sud de l'Argens. Des pinacles de dolomie sont dégagés par l'érosion.
A un certain moment, le chemin débouche dans une petite clairière et ne montre pas d'issue vers le Sud. Il faut alors obliquer vers l'Est et descendre dans la forêt vers le fond du vallon de la Sancho. Le chemin est parfois peu marqué.
A l'abord du torrent de la Sancho, le chemin longe d'abord la rive droite sur plusieurs centaines de mètres, puis franchit le torrent. A partir de ce point, on reste sur la rive gauche. Des chaos et des pinacles s'observent sur la rive opposée. Quelques beaux arbousiers émergent des fourrés.
En arrivant vers le bas du vallon, le chemin longe une paroi verticale avec une altération alvéolaire.
Le vallon de la Sancho débouche dans une prairie marécageuse.
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