La syntaxe
C’est une étude que vous connaissez sans la connaître. La syntaxe c’est l’observation de la construction du texte au niveau du paragraphe et de la phrase. Dans la syntaxe, la plus petite unité d’observation est la ponctuation. On peut classer la ponctuation selon deux ensembles simples : les ponctuations fortes, celles qui indiquent, à l’écrit, que la phrase s’achève ; celles qui indiquent, à l’écrit, à l’intérieur de la phrase différents types de pause avec, ou non, un sens adjoint.
Par exemple, les deux points, sont à la fois une pause assez longue, mais aussi l’annonce d’une ouverture vers une liste ou une explication.
Il y a aussi la particularité des points de suspension qu’on peut trouver à la fois comme une ponctuation faible et comme une ponctuation forte. C’est que les points de suspension seraient une sorte de déchirure dans le texte. Ce qui est entamé ne s’achève ou ne s’achève pas que dans la tête du lecteur…
Une fois achevée l’étude des phrases, il faudra aussi observer l’agencement de celles-ci dans la paragraphe pour observer l’organisation de chaque paragraphe. Un paragraphe de une ou deux phrases n’a pas le même effet, chez le lecteur, qu’un paragraphe de plus de dix phrases !
Que doit on observer en syntaxe ?
La construction de la phrase :
Phrase averbale : nominale, adjectivale, adverbiale…
Phrase simple
Phrase complexe :
Il y a des phrases complexes construites qu’avec des propositions indépendantes, ces compositions sont soit juxtaposées, liées par une ponctuation faible, soit coordonnées, liées avec une conjonction de coordination, soit un mélange de juxtaposition et de coordination…
N’oubliez pas que les conjonctions de coordination ont elles-mêmes un sens sous entendu :
« et », neutre, ajoute
« mais » opposition de deux discours
« ou » : choix soit ouvert soit fermé
« donc » : conclusif
« car » : déduction
« or » : opposition indirecte
« ni », à la fois neutre d’association et négation.
Il y a des phrases complexes avec une ou des propositions subordonnées conjonctives, introduites par une conjonction de subordination. Celles-ci ont aussi des sens sous-entendus…
Il y a des phrases complexes avec des propositions subordonnées relatives qui développent soit un groupe nominal, soit un groupe pronominal, introduites par des pronoms relatifs qui portent, eux aussi, des sens sous-entendus.
On étudie aussi la valeur des phrases :
assertives : qui énoncent un proposition
interrogatives : qui mettent en question un discours
exclamatives : qui amplifient un discours
des sous valeurs :
positives ou négatives : le discours est certain ou son contraire
actives ou passives : le discours est construit de telle manière que l’acteur est le sujet grammatical ou l’acteur n’est pas le sujet grammatical
emphatique : il y a une ou des méthodes d’amplification d’une partie de la phrase.
On étudie enfin le rapport au discours cité
Soit directement : en utilisant les signalétiques appropriées des paroles rapportées directement : deux points, guillemets, phrase incise. Ces procédés séparent clairement le discours rapporté et le texte qui l’encadre.
Soit indirectement, les signes utilisés essaient de mélanger le discours rapporté et le texte qui l’encadre.
Soit en indirect libre, c’est à dire en jouant sur les deux systèmes.
Pour plus d’informations sur la syntaxe :
http://www.espacefrancais.com/analyser-une-phrase/
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