La sémantique

Étrangement, c’est le point d’observation sur lequel, habituellement, les élèves se jettent. On peut émettre plusieurs explications. Comme les figures de style ont des noms barbares comme zeugma, paronomase ou chiasme, ils ont sûrement l’impression que mettre de tels mots dans leur travail va donner plus de reluisant et donner plus l’impression qu’ils ont travaillé. Cependant, si un élève a travaillé sur l’ensemble des champs d’observation qui ont déjà été précisés, il n’est peut-être pas aussi nécessaire de connaître ces mots au sens abscons.

Les élèves de 1eL, certes, auront intérêt à montrer plus de capacité à utiliser de ces termes mais connaître la métaphore, l’ellipse, l’hyperbole et l’énumération est largement suffisant et il n’est pas nécessaire d’aller se mélanger les pinceaux…

Par contre, l’étude sémantique a autre chose d’intéressant. En effet, un auteur travaille toujours sur le sens. Ce sens est un réel outil de création et ce sera plus l’observation de cette démarche que l’identification de celle-ci qui aura de l’intérêt.

Si des « perles coulent de ses yeux », ce n’est pas tant la métaphore qu’il faut identifier que s’interroger sur le pourquoi d’associer « perles » à la tristesse ? Pour associer la richesse ? Mais quelle richesse ?

La sémantique va permettre de mettre plus vite en avant des pistes pour étudier efficacement un texte.

Ainsi, même si les raisons sont mauvaises, l’instinct des élèves n’est pas si mauvais…

Pour plus d’informations sur la recherche sémantique,

https://www.etudes-litteraires.com/bac-francais/figures-de-style.php