L'étude lexicale

Le lexique

Il n’y a aucune difficulté, semble-t-il, à saisir que le choix des mots que fait l’auteur ajoute beaucoup à l’observation d’un texte.

D’ailleurs, dans les années 1990 a été développé, au collège, le concept de champ lexical et de champ sémantique. Très vite on a vu les limites de ces relevés. En effet, il est difficile, pour certains mots de reconnaître clairement, aujourd’hui encore, s’il s’agit de champ lexical ou de champ sémantique.

Pour clarifier les choses, un champ lexical réunira les mots qui sont liés par le dictionnaire. On parlera de lien diachronique, tel que le lien se fait en dehors du texte à partir d’un manuel de référence qu’on désignera, par exemple, comme un dictionnaire. Le champ sémantique, lui réunit les mots qui ont un lien synchronique, un lien parce que leur sens dans le texte les réunit.

Par exemple : « yeux » et « perle » n’ont pas de lien diachronique. Dans le dictionnaire leur définition n’a pas de lien, par contre si l’auteur écrit « des perles coulent de ses yeux », on voit bien que les « perles » qui représentent les larmes sont liés aux « yeux » par le rapport de la tristesse. Ainsi « yeux, perle » appartiennent au même champ sémantique, mais pas au même champ lexical.

En ce qui concerne le choix lexical, si l’observation du champ lexical amène des réflexions, il est bon aussi de connaître les règles de dérivation, de synonymie, voire d’homonymie ou d’homophonie. Les auteurs aiment beaucoup travailler là-dessus. Enfin, plus difficile, il y a aussi l’histoire de la langue qui permet d’observer des réseaux de choix, mais là on entre sur une voie difficile et complexe.

Pour en découvrir un peu plus :

http://www.espacefrancais.com/le-lexique/