Sur les rêves

La guérison, le rêve et la veille


http://www.reponsesbio.com/2018/01/28/la-guerison-le-reve-et-la-veille/

Les fréquences cérébrales de la conscience

Un rapide rappel des différentes phases et fréquences cérébrales par lesquelles notre cerveau passe spontanément au fil du jour, nous aidera à mieux comprendre les dernières recherches en la matière.

Il existe cinq groupes de fréquences d’ondes cérébrales :

1/ Les ondes Delta de 0 à 4 Hz sont les plus lentes tout en étant celles de plus haute amplitude.

Elles s’activent au moment du sommeil profond ou d’une parfaite méditation, en déclenchant la production d’une hormone de croissance étonnamment favorable à la guérison ainsi qu’à la régénération de l’organisme.

Il semblerait d’ailleurs que la présence de cette hormone soit la raison pour laquelle nous ne pouvons vivre sans dormir.

2/ Les ondes Thêta s’étendant de 4 à 7 Hz se retrouvent également dans le sommeil et les états de méditation ou de concentration légèrement moins profondes.

3/ Les ondes Alpha s’activent dans des états de relaxation et de concentration mentale ou encore de légère méditation, mais semblent disparaître dès que les yeux sont ouverts.

4/ Les ondes Bêta, de 12 à 25 Hz, correspondent à la rapidité du traitement cognitif et à l’activité diurne, bref à l’état de veille.

5/ Et enfin les ondes Gamma, allant de 25 à 60 Hz, sont liées au traitement simultané des informations reçues dans les différentes zones du cerveau.

C’est la fréquence cérébrale de l’apprentissage permanent, de la mémoire et de la finesse cognitive.

Cela, nous le savons déjà depuis un certain temps.

D’aucuns iront même jusqu’à dire que la Résonance de Schumann, quantifiant les Ondes Transversales Magnétiques Terrestres en produisant une fréquence permanente qui oscille autour de 7,83 Hz, est directement liée à la fréquence magnétique humaine, permettant une communication sous forme:

→ de rêves,

→ de visions,

→ de méditations,

→ voire d’état de de conscience permanent.

Or, des chercheurs ont aujourd’hui réussi à spécifier précisément les zones et les fréquences cérébrales autour desquelles se manifestent les rêves.

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http://www.reponsesbio.com/2018/01/28/la-guerison-le-reve-et-la-veille/

A quoi servent les rêves ?

L’importance des rêves est déterminante pour nous aider à mieux comprendre notre conscience.

Pour les Grecs anciens et les Senoï, par exemple, ils prenaient une place prépondérante dans la société, orientant l’existence des individus, leur place dans le monde, ainsi que la signification de leur vie tout entière.

Aujourd’hui, le stress, la précipitation, l’agitation et les différentes pollutions modernes auxquelles nous sommes confrontés réduisent, voire annihilent totalement le souvenir que nous en gardons au moment du réveil.

Fort heureusement, il existe de nombreuses méthodes permettant de se conditionner à ne plus les oublier.

Au cours de notre existence, nous rêvons pendant plus de cinq ans.

Pourtant l’importance des rêves, aussi bien sur les plans qualitatif que quantitatif, a été largement minimisée par le mode de vie actuel où seule l’activité diurne semble digne d’intérêt.

Mais, depuis quelques années, une tendance inverse est apparue, qui d’une manière globale, se préoccupe beaucoup plus de la vie intérieure, et notamment onirique.

Avant tout, on espère se souvenir de ses rêves, puis les comprendre, et enfin, les maîtriser, voire devenir conscient d’être en train de rêver…

En un mot, on aimerait bien ne plus subir l’état onirique ; car nous vivons en rêve exactement comme les animaux vivent leur existence, sans trop de mémoire ni de libre arbitre, et il nous semble naturel de revendiquer le droit à devenir aussi responsable et créatif, aussi « humain » dans le rêve que dans l’état de veille.

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Sommeil paradoxal et rêve

https://www.sitemed.fr/rythmes/rythme_10.htm#j

Sommeil paradoxal, rêves et insomnies

Les insomnies sont déclenchées par les rêves et les cauchemars dans 20 % des cas.

"Des cauchemars récurrents peuvent parfaitement provoquer un conditionnement négatif envers le sommeil et aboutir à la pérénité des troubles du sommeil". (Dis-moi comment tu dors - Ohayon M. Synthélabo 1997)

Certains patients, en dehors de toute maladie psychiatrique, sont impressionnés par leurs rêves. Ils deviennent anxieux, craignent de sombrer dans la folie, de mourir ou de perdre un proche. Leur sommeil devient un sujet d'inquiétude. Ces insomnies peuvent être améliorées par une psychothérapie courte et attentive aux messages de l'inconscient.

Le sommeil paradoxal est une activité rythmique et involontaire du système neuropsychique (découvert en 1960, Pr. M Jouvet à Lyon)

Depuis une centaine de millions d'années, la Nature maintient cette fonction chez les espèces les plus différenciées et homéothermes comme les oiseaux et les mammifères.

Le sommeil paradoxal est une activation des structures cérébrales profondes qui se propage ensuite à l'ensemble du système nerveux central. Sa durée est maximale au début de la croissance. Le sommeil paradoxal se répète assez régulièrement toutes les 90 mn. L'organisme est alors insensible et paralysé, sans aucune défense contre un agresseur éventuel.. Les manifestations cérébrales et somatiques qui accompagnent le sommeil paradoxal ressemblent à un état de veille :

    • Insensibilité aux stimuli extérieurs

    • Inhibition spécifique des neurones moteurs,

    • Abolition du tonus musculaire et des réflexes ostéotendineux.

    • Activité cérébrale rapide,

    • Rythme cardiaque et pression artérielle variables,

    • Respiration irrégulière avec de longues pauses,

    • Activité neurovégétative intense,

    • Erection (sans relation avec le contenu du rêve),

    • Mouvements oculaires rapides,

    • Activité pyramidale et extrapyramidale,

Le lien direct entre sommeil paradoxal et rêve est définitivement prouvé : On sait aussi que l'activité du système nerveux central ne cesse jamais et que les ébauches de rêves et de réflexions sont élaborées au cours du sommeil lent.

Retentissement des rêves : Les rêves ont un impact émotionnel et neurovégétatif important. Les dormeurs sont sécurisés ou au contraire inquiétés par leurs rêves, avec des manifestations organiques secondaires diverses.

    • Les rêves équilibrés accompagnent un sommeil calme et réparateur, avec disparition de la sensation de fatigue au lever.

    • Les rêves agités et remplis de tensions s'accompagnent de troubles neurovégétatifs : le dormeur se réveille fatigué, courbaturé. Il devient anxieux, agité. Ses troubles du sommeil désorganisent ses rythmes nycthéméraux.

    • Fatigue/épuisement : Dans un rêve où l'on court, le corps est paralysé, immobile, mais le coeur et les autres fonctions végétatives s'accélèrent comme si l'on courrait réellement. Certains individus sont plus fatigués par leurs nuits que par leurs journées.

    • Accidents organiques possibles, liés aux violentes sollicitations du sommeil paradoxal et du rêve : Arythmie, crise d'angine de poitrine, accidents cardiovasculaires, pauses respiratoires et asthme nocturne.

    • Certaines morts subites de nourrissons semblent dues à un arrêt respiratoire au cours du sommeil paradoxal.

Fonctions des rêves, selon la neurobiologie :

"Les rêves sont une nécessité biologique et forment une fonction d'intégration et de récupération aussi importante que nos grandes fonctions physiologiques." (Pr. P. Magnin)

"Le rêve rend opérationnels les conditionnements innés de nos systèmes neuronaux. C'est le gardien de l'équilibre psychique et des comportements spontanés. Le rêve est une protection contre les erreurs de comportement, la déraison, les actes inconsidérés, les influences perverses et néfastes." (Pr. M. Jouvet)

Fonction du rêve, selon Freud...

Freud faisait du rêve une manifestation psychique provoquée par des pulsions infantiles incompatibles (inceste, meurtre, anthropophagie) et refoulées pendant la petite enfance. Cette définition du rêve est renversée par les découvertes de la neurobiologie moderne.

Le sommeil paradoxal et le rêve existent in utero et sont au maximum dès la naissance, alors que les relations extérieures sont à leur plus bas niveau. Cette activité intense :

    • automatique, correspond à un rythme biologique,

    • ne résulte pas de refoulements,

    • n'est pas un résidu psychique de l'activité de veille, encore minime,

    • se produit pendant un sommeil très profond, réfractaire au réveil.

Le rêve n'est pas le gardien du sommeil.

L'activité onirique est autonome, rythmique, elle précède les autres fonctions neuropsychiques et le développement de la conscience. Ainsi le psychisme conscient dérive de cette activité psychique inconsciente préalable, et non l'inverse. Physiologiquement et psychologiquement, l'inconscient est la mère du conscient, il en assure la gestation et la croissance, puis il s'efface derrière elle.

Fonction du rêve selon CG. Jung :

"Pour sauvegarder la stabilité mentale et même la santé physiologique, il faut que la conscience et l'inconscient soient reliés, afin d'évoluer parallèlement."

Pour Jung, le rêve a une fonction de régulation et de compensation du psychisme conscient. Il introduit dans l'économie psychique une compensation élaborée par l'inconscient et utilise un langage naturel et imagé. Il exprime une réaction de l'inconscient face à la vie psychique, émotionnelle et instinctive consciente.

"Les symboles de nos rêves sont les messagers indispensables qui transmettent les informations de la partie instinctive à la partie rationnelle de l'esprit humain, et leur interprétation enrichit la pauvreté de la conscience, de sorte qu'elle apprend de nouveau à comprendre le langage oublié des instincts."

La neurobiologie confirme que le rêve trouve sa source dans les structures profondes et instinctives du système nerveux central et qu'il s'agit d'une fonction naturelle.

Dossier rêves : présentation

Sommeil et rêve : La recherche définit aujourd'hui le sommeil paradoxal et rêve comme une fonction neuro-physiologique et psychique susceptible de jouer un rôle important sur la santé et le développement psychique. Pour cela il faut s'intéresser au rêve et savoir s'affranchir des interprétations stéréotypées de la doctrine freudienne : en savoir plus...

https://www.sitemed.fr/reves/index.htm


Vidéos :

L'INTERPRÉTATION DES RÊVES A-T-ELLE UN SENS ?

Ajoutée le 20 juin 2017

Tobie Nathan, psychologue, professeur émérite de psychologie à l’Université Paris-VIII, écrivain, il est l'un des représentants de l'ethnopsychiatrie (Cycle : La science des rêves)

https://www.youtube.com/watch?v=Xn8vCEDi53E

Espace des sciences

Ajoutée le 18 déc. 2014

Les Mardis de l'Espace des sciences avec Isabelle Arnulf, neurologue, unité des pathologies du sommeil, hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris. « Les rêves sont l’aquarium de la nuit » (Victor Hugo). A quoi rêvent les hommes et les femmes, les aveugles, les paraplégiques, les somnambules, les étudiants avant les examens ? On apprend tellement à regarder dormir les personnes, à voir les patients mimer leur rêve, parler, rire, à étudier les rêveurs lucides et ceux qui ont des rêves éveillés. Cette recherche scientifique et médicale récente sur le sommeil et le rêve, aide à comprendre comment notre cerveau travaille en dormant.

https://www.youtube.com/watch?v=kuNqK1tFwHk



https://fr.prepareforchange.net/2021/06/08/les-types-de-reves-temoignez-si-vous-les-avez-faits/