Pâté au saumon et au maïs
Ingrédients :
2 abaisses de pâte à tarte
5 ou 6 pommes de terre moyennes
2 c. à table (30 ml) d’oignon vert haché finement
2 tasses (500 ml) de saumon cuit et émietté *(voir note au bas)
1 boîte de 10 oz (284 ml) de maïs en crème
1 boîte de 7 oz (200 ml) de maïs en grains égoutté
Foncer une assiette à tarte de 9 pouces (22 cm) avec une abaisse et réserver.
Peler et cuire les pommes de terre, les piler et ajouter l’oignon vert haché, saler et poivrer au goût, bien mélanger et étendre sur l’abaisse, parsemer le saumon émietté (enlever peau et arêtes si nécessaire) sur les pommes de terre.
Mélanger le maïs en crème et le maïs en grains égoutté et verser sur le saumon. Recouvrir avec la seconde abaisse, faire des incisions pour laisser la vapeur s’échapper et la badigeonner de lait.
Cuire au four à 400°F (200°C) de 30 à 35 minutes ou jusqu’à ce que le pâté soit bien doré. Servir chaud ou tiède.
*Note : 2 boîtes de 7 ½ oz (213 g) de saumon en conserve, peau et arêtes enlevées, équivalent approximativement à 2 tasses (500 ml) de saumon cuit et émietté.
Bon à savoir: le saumon représente une classe à part autant par la richesse et la finesse de sa chair que par la singularité de son cycle de vie et sa beauté majestueuse. Ce poisson est anadrome c'est-à-dire qu'il naît et se reproduit en eau douce mais passe la majeure partie de sa vie en mer. La première phase maritime du saumon dure une ou plusieurs années puis cet aventurier acrobate parcourt des milliers de kilomètres pour frayer dans sa rivière natale qu’il retrouve en utilisant les angles de la lumière du soleil, le champ magnétique terrestre, la salinité de l’eau ainsi que les différences de température. Le saumon cesse de s’alimenter pendant le frai, il peut passer l’hiver sous la glace de sa rivière sans manger et retourner à la mer au printemps où il se nourrit de crustacés et de petits poissons. L’éclosion des œufs a lieu au printemps mais une très petite quantité de ceux-ci produisent des saumons provenant à maturité car la mortalité, la prédation et les dangers de toutes sortes, autant en rivière qu’en mer, font en sorte que seulement les plus forts et les mieux acclimatés vont survivre comme le veut le processus de sélection naturelle. Le saumon atlantique peut effectuer plus d’une migration reproductrice au cours de sa vie contrairement aux saumons du Pacifique qui meurent après leur frai unique.