Du poisson avec raison...
Nous avons tout à gagner à mettre du poisson dans nos assiettes, les chercheurs en santé le considèrent comme un aliment de choix et suggèrent d’en manger au moins deux à trois fois par semaine. Les propriétés nutritives du poisson ne sont plus à prouver grâce à sa teneur en bons gras, en protéines et à sa grande concentration de vitamines et de sels minéraux, il est également une des rares sources alimentaires naturelles de vitamines D contribuant ainsi à lutter contre l'ostéoporose, le cancer et autres maladies. Les poissons gras tels le saumon sauvage, la truite, le hareng et le maquereau, entre autres, sont riches en oméga-3 qui aident à prévenir les maladies cardiovasculaires.
Plusieurs consommateurs s’inquiètent du mercure que peuvent contenir certains poissons, Le guide alimentaire canadien recommande de limiter notre consommation de poissons prédateurs qui sont plus susceptibles de renfermer des concentrations élevées de ce contaminant (thon blanc, requin et espadon, entre autres). De nos jours, il devient aussi plus difficile de savoir quel type de poisson est le plus sain, lesquels choisir entre les poissons d’élevage et les poissons sauvages? Si vous désirez connaître les variétés conseillées pour s'assurer une bonne santé et pour faire des choix plus écologiques afin de contribuer à la santé des océans et aux pêcheries durables, consultez Consommez des produits de pêche durable sur le site: Aquarium du Québec/ Réseau Sépaq. On a longtemps pensé que la ressource halieutique était inépuisable, le temps nous a cependant prouvé le contraire, il serait judicieux de se tourner vers les poissons qui existent encore en abondance dans nos eaux ou les produits de l'aquaculture qui prend de plus en plus d'expansion.
Afin d’apprécier le poisson, il faut savoir le choisir à son meilleur, peu importe qu’il soit acheté au supermarché ou à la poissonnerie, ce qui compte c’est sa fraîcheur, une faible odeur d’algue émane du poisson frais, on n’achète pas celui qui sent l’ammoniaque. Il est économique de se procurer un poisson entier et plus facile d’en estimer la fraîcheur, sa chair doit être ferme mais assez élastique pour rebondir lorsqu’on la touche avec les doigts, ses écailles doivent être bien attachées à la peau, ses branchies humides et ses yeux brillants. Il faut opter pour des textures et des saveurs qui vous plaisent, si le goût prononcé de certaines poissons vous rebute, essayez les espèces connues pour leur saveur plus neutre comme la morue, la sole, le flétan, la plie ou l’aiglefin.
On n’hésite pas à s’approvisionner de poissons surgelés, fumés ou en conserve (attention par contre à la quantité de sel contenu dans certains de ces produits), l’apport nutritif reste le même et ce n’est pas le choix qui manque. Il faut éviter de trop cuire le poisson, il est prêt lorsque sa chair est opaque mais encore humide et qu’elle se défait facilement à la fourchette.