Herausgeber: NFI
Erscheinungsjahr: 2003
Sprache(n): DE/EN/FR
Kurzbeschreibung:
DE: Machtwechsel in Cancún?
Das Scheitern der WTO-Konferenz in Cancún ist sowohl ein deutliches Stopp-Signal für die neoliberale Ideologie des Welthandels und auch ein Zeichen für den politischen Machtzuwachs der Entwicklungsländer. Trotzdem ist es kein Grund zu Jubel oder Schadenfreude, denn ein Machtwechsel zu mehr Solidarität und globaler Partnerschaft hat (noch) nicht stattgefunden. Für die Industrieländer – auch für die EU – waren offensichtlich der Schutz, besser: die Privilegien von Investoren so wichtig, dass sie dafür ein Scheitern in Kauf nahmen, und sie bedauern jetzt den negativen Lauf von Konjunktur und Wachstum.
EN: Power reshuffle in Cancún?
The failure of the WTO Conference in Cancún signals a stop to the neo-liberal ideology subscribed to by world trade and is a token of the developing countries’ growing political clout. Nevertheless, there is neither reason to cheer nor to gloat, since the power reshuffle in favour of more solidarity and global partnership is still outstanding.
FR: De nouveaux rapports de pouvoir après Cancún ?
L’échec de la conférence de l’OMC à Cancún est à considérer comme un net signal d’arrêt pour l’idéologie néolibérale du commerce mondial ; en même temps c’est un indice du pouvoir croissant des pays en développement. Mais ni l’euphorie ni la joie maligne ne sont indiquées, parce que l’acheminement vers plus de solidarité et plus de partenariat global n’a pas (encore) eu lieu à Cancún. Apparemment la protection ou, mieux dit, les privilèges des investisseurs, comptaient tant pour les pays industrialisés – y compris l’UE – que l’on s’accommodait de cet échec, tout en se plaignant des développements négatifs de la conjoncture et de la croissance. En ce qui concerne les pays en développement, cet échec signifie que la (modeste) ouverture des marchés offerte par l’Europe se trouve une fois de plus ajournée.