Ma fille au seize printemps
Des étoiles de sable
Et mille perles d'eau
Sur tes yeux endormis.
Frôlant ta peau salée
L'arrogance d'un soleil
Se posait sur ta tempe.
Hier, encore enfant
Aujourd'hui, presque femme
Ma fille aux seize printemps.
Et je te regardais…
Tes cheveux déliés
Tressant une couronne
Sur ton front d'innocence.
Leurs ailes déployées
Offertes au vent léger
Les mouettes dansaient
En vagues de silence
Respectant ton repos
La plage était déserte
Et au-dedans de moi,
Une plénitude étrange
D'une infinie tendresse
Et je te regardais…
Au cœur de ton sommeil
Se profilaient encore des souffles de l'enfance