Au sein de murs trop blancs

Je sais des nuits d'angoisse au sein de murs trop blancs

Des sommeils éveillés où se fige mon sang

Je déteste ces heures aux attentes si lourdes

Ces doutes qui se glissent au passage du temps

Où même les silences sont des mots qui me troublent

Je déteste ces murs que frôle un soleil

Qui s'évade d'un ciel insolent et cruel

Je me souviens alors; c'était hier je crois

Mon cœur frémissait au souffle de ta voix

Et ma vie s'accordait au rythme de tes rires

Sous le souffle du vent j'aimais te voir grandir

Tu m'offrais des bouquets au regard d'innocence

Pour toi je dessinais des ailes à tes chagrins d'enfance

Mon petit, aujourd'hui, j'ai si mal de ne pouvoir t'entendre