Je sais des nuits

Je sais des nuits d'angoisse au sein de murs trop blancs

Des sommeils éveillés où se fige mon sang

.

Je déteste ces heures aux attentes si lourdes

Ces doutes qui se glissent au passage du temps

Où même les silences sont des mots qui me troublent.

Je déteste ces murs que frôle un soleil

Qui s'évade d'un ciel insolent et cruel.

Je me souviens alors; c'était hier je crois

Mon cœur frémissait à l'écho de ta voix

Et ma vie s'accordait au rythme de tes rires.

Sous le souffle du vent j'aimais te voir grandir.

Tu m'offrais des bouquets au regard d'innocence

Pour toi, je dessinais des ailes à tes chagrins d'enfance.

Aujourd'hui, j'ai si mal de ne pouvoir t'entendre.

Marybé