20 mars 2011 - J’ai vu le Pacifique !

Que vois-je ce matin en tirant les tentures ? Un temps qui semble bien hésitant. Il ne sait pas s’il doit pleurer ou rire. Qu’il se décide pensé-je car je n’aime pas tout ce qui démontre de l’indécision...

Bon, puisqu’on ne peut pas être fixé sur son humeur, en route pour la California Academy of Sciences. Le seul endroit où l’on peut explorer un planétarium, un aquarium et un musée d’histoire naturelle sous un même toit si j’en crois ce que j’ai lu je ne sais plus exactement où. Ce bâtiment se trouve dans le Golden Gate Park. Pour s’y rendre : câble-car, ensuite un métro, puis le bus 44 qui à la bonne idée de s’arrêter juste devant.

C’est dimanche matin, le musée ouvre à11 h et il est 11h30. La file est déjà très longue... De famille, beaucoup d’enfants. Je constate cela avec plaisir. Au moins, tous ces gens ne sont pas occupés à courir les magasins et les enfants vont avoir l’occasion de faire de belles découvertes.

Je n’ai rien à cirer de cette file. Hé, Hé notre city-pass nous donne un accès sans attente.

Intéressante visite, mais trop de monde à mon goût pour profiter pleinement de cette visite. Je ne peux que constater que notre biodôme est tout aussi attrayant sinon plus. Décidément les québécois n’ont rien à envier à personne. Quant au planétarium, le prochain spectacle est à 2h30. Or que vois-je ? Un radieux soleil vient de faire son apparition. Depuis le temps qu’on l’attend ce`lui-là, me semble que de rester enfermé c’est une impolitesse à son égard. Et, nous avons du savoir-vivre, non mais des fois...

Nous décidons donc de quitter cette Academy, mais de nous rendre en face, non pour voir le musée qui se nomme de Youg, mais pour grimper à l’observatoire situé au sommet. Il paraît que ce perchoir permet d’avoir une vue de 360 degrés sur le côté est de SF incluant le fameux Golden Gate Bridge. Effectivement la vue est spectaculaire. Une occasion de cliquer. Quant au musée, décidément avec un tel soleil ce n’est pas de mise, surtout que j’ai découvert sur le plan, le mot «Océan Beach La Playa».

Comment résister à un tel mot ? Pour moi, c’est impossible. Je propose donc qu’on aille voir de quoi cette playa californienne a l’air. Un métro y mène. En réalité Océan Beach est situé tout au bout du parc. Je découvre derrière des dunes assez hautes, une longue, très longue plage. Je suis face à l’océan pacifique ! C’est absolument merveilleux. Les vagues sont très fortes, d’ailleurs il y a défense de se baigner. Mais pour se promener c’est génial. J’apprécie cette vaste étendue mouvante qui fait défaut au Québec. Le plus beau lac ne pourra jamais m’apporter ce que m’apporte la blondeur du sable, les remous et l’écume des vagues.

Me promener au bord de la mer, respirer l’air iodé, admirer l’inlassable va et vient des vagues à toujours été pour moi du pur bonheur.

Si l’Océan Beach ne permet pas la baignade, la «China Beach» l’autorise. C’est décidé avant de prendre le chemin du retour, nous ferons un crochet pour voir à elle ressemble. Beaucoup plus petite, mais pour s’y rendre «el camino del mar» nous offre de très beaux points de vue sur le golden gate bridge. Quelle allure ce pont ! Quelle grâce ! Quelle élégance !

Une saine fatigue dans le corps mais tellement heureux de nos découvertes. Il ne reste plus qu’à consulter une fois de plus la carte pour trouver comment regagner nos pénates. On y parvient, il est un peu plus de 19 heures. Une pizza que l’on sort du congélateur, une petite salade en accompagnement et voilà un souper vite fait... Sans oublier un p’tit coup de rouge pour moi, bien évidemment.

China Beach