Collège d’évaluation :
Le collège d’évaluation est censé donner plus de cohésion aux appréciations, au sein d’une entité.
Voici un exemple de composition et de rôles :
En 1996, il est précisé[1] que « le n+1 est l’évaluateur » et qu’il doit pouvoir agir librement (pas de quota imposé) ; le collège n’agit « pas comme évaluateur, mais plutôt comme instance d’appel, gardien de l’équilibre et des procédures » et s’occupe aussi du « contrôle et (de la) détection des ‘mauvais évaluateurs’ ».
Collège d’appel :
Composé d’un représentant d’une autre ligne hiérarchique (cadre de direction) et d’un représentant de HRM[2]. Ils sont assistés (au niveau organisation pratique et compte-rendu) par une personne du service HR chargée de la gestion des dossiers du personnel.
Au départ, le collège d’appel statue à partir d’une note rédigée par le travailleur qui va en recours contre son appréciation. Par la suite, il fonctionnera comme un tribunal devant lequel comparaissent le travailleur qui va en recours –éventuellement accompagné de son délégué syndical– et le responsable hiérarchique qui a établi l’évaluation contestée.
Après avoir entendu les parties, le collège se retire, pour ensuite communiquer, aux intéressés, sa décision et, éventuellement, ses remarques et suggestions.
[1] Générale de Banque – Ressources humaines et Affaires sociales, rapport des groupes de focus, Délégation syndicale nationale, 13/9/1996.
[2] Fortis Banque – HRM, mail d’information du 7/6/2001 aux membres du Conseil d’entreprise.