a. Les émissions de Radio Air Libre
RADIO AIR LIBRE - FM 104.1
Dossier de présentation, 1986
(En introduction de la présentation des différentes émissions (de l’époque) par elles-mêmes : un tract de présentation et d’appel à soutien financier. J’ai respecté l’orthographe et la ponctuation originelle).
RADIO AIR LIBRE n’est pas un appareil de distribution de rengaines prémâchées. Elle tient encore le pari que la radio est un moyen de communication, une autre manière de dire, de créer en dehors des normes radiophoniques reconnues.
RADIO AIR LIBRE choisit de donner la parole aux groupes, aux individus qui ne l’ont jamais (ou si peu) dans les médias traditionnels et commerciaux et de faciliter l’accès direct à l’antenne.
RADIO AIR LIBRE est une radio libre non commerciale. Elle n’est inféodée à aucun sponsor, à aucun parti politique, à aucune organisation.
La grille horaire est un cocktail coloré, un rien explosif¹, un mélange d’émissions pacifistes, écolo, roses, féministes, de rockers, de punks, d’Arabes, de Portugais, d’émissions de politique fiction et d’informations politiques, émissions de quartier ou en direct des prisons, et encore des histoires, du jazz, de la chanson française, du radio-art … le tout à agiter avant l’emploi.
¹ (2012) On est peu de temps après la période (1984-1985) des attentats des C.C.C. et autres organisations. Le paragraphe s’inspire d’un droit de réponse au (journal) La Dernière Heure, qui avait accusé Radio Air Libre d’être une radio anarchiste et terroriste …
UNE RADIO A UTILISER
RADIO AIR LIBRE est un collectif ouvert, un outil à utiliser.
Et voici quelques possibilités pour y collaborer régulièrement ou occasionnellement :
- production d’une émission régulière
- participation ponctuelle ou régulière au Magazine d’information : annonce d’actions (manifs, meetings, conférences …) par téléphone, par cassette enregistrée ou directement en studio
- apport de documents sonores à insérer dans la bande non-stop : montages musicaux, concerts inédits, blabla, bruits de manifs, radio-art …
- aide technique et à la promotion de la radio.
LA LIBERTE D’EXPRESSION, ÇA SE PAIE (AUSSI !)
RADIO AIR LIBRE ne cherche pas à se financer par des subsides publics ou par la publicité. Nous fonctionnons essentiellement grâce à l’autofinancement par les animateurs et les auditeurs. Et cela suffit à payer les charges courantes (loyer, électricité, téléphone …). Mais il y a aussi les prêts à rembourser, les investissements rendus nécessaires pour répondre aux normes de la Régie et pour défendre notre fréquence menacée quotidiennement par des radios qui émettent avec des puissances démesurées et qui brouillent nos émissions.
Et puis il y a les faux frais, les saisies, le matériel piqué … (no comment !)
Bref pour que RADIO AIR LIBRE puisse améliorer la qualité d’écoute et bien sûr le plaisir d’émettre, nous avons besoin du soutien financier des auditeurs.
Il y a plusieurs moyens de nous aider financièrement :
- soit en versant au compte n° 001-0737152-28 ou (pourquoi pas !) en effectuant un virement mensuel permanent (100 francs ou plus) au même compte
- soit en achetant notre carte d’auditeur au prix de 200 francs.
Le soutien des auditeurs sera toujours vital à la survie de la radio si l’on veut qu’elle reste une voix dissonante et critique dans la ‘jungle des ondes’.
Il vous donne droit, en prime, au bulletin de liaison.
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Talon à découper et à renvoyer à RADIO AIR LIBRE
□ Je désire recevoir le bulletin de liaison de RADIO AIR LIBRE
□ Je désire recevoir une carte d’auditeur
□ Je désire collaborer avec le collectif RADIO AIR LIBRE
Nom (év.groupe) : ….
Adresse …..
Tél …………….
COCKTAIL NOUVELLE VAGUE !
Le mardi de 22 à 24 h * petits labels * Radio Network * luttes urbaines et culturelles * bizarreries et subversion * radio * enregistrements publics * etc.
Historiquement, COCKTAIL NOUVELLE VAGUE découle d’une des premières radios libres bruxelloises, RADIO QUARTIER LIBRES (mars ’79). D’où l’intérêt particulier pour les ‘luttes urbaines’ : toutes les activités réalisées directement par les habitants de Bruxelles, réunis ne comités de quartier ou non, pour la sauvegarde et l’amélioration de leur cadre de vie. Cela signifie des informations sur l’urbanisme, les commissions de concertation, les comités de quartier, les transports en commun et les cyclistes …
Parallèlement, s’est développé –particulièrement depuis un an- la part donnée aux informations culturelles qui correspondent à ces luttes urbaines : les arts, les musiques, théâtres et expos, alternatives culturelles …
Dans chaque émission, il y a également une séquence consacrée au radio-art, qui propose des productions d’artistes-créateurs du son de différents pays, et une séquence consacrée aux productions musicales de petits labels et groupes indépendants.
Tout ceci a nécessité la création de réseaux de collectage d’informations et de supports sonores. L’asbl MAM nous aide dans ce travail d’échanges à un niveau international. Des revues, cassettes, disques, informations en provenance d’une 20taine de pays sont présentés dans l’émission. Des échanges ont lieu avec des radios de secteur public ou locales de divers pays (France, Espagne, Italie, Pays-Bas, Berlin, Canada, Etats-Unis, etc.).
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TENTATIVA
Radio Tentativa est née en mai 1980. Elle s’intéresse à toutes les questions qui concernent la communauté portugaise en particulier et l’immigration en général tout en restant indépendante de toute force politique ou syndicale.
Nos objectifs sont les suivants :
- Radio Tentativa prétend constituer un important facteur d’unité et de rapprochement de la communauté portugaise de Bruxelles.
- Se propose de travailler en étroite collaboration avec les diverses associations de portugais émigrés pour promotionner leur activité.
- Se propose de travailler pour élever le niveau culturel de la communauté portugaise en général et de ses couches les plus défavorisées en particulier.
- Diffuse la musique exclusivement portugaise (folklore, musique classique, fado, chanson contemporaine, …) et des pays de langue portugaise.
- Facilité d’accès à l’antenne des travailleurs émigrés et de leurs associations représentatives.
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LES CHEVILLES DE VALÉRY
Miles Davis, Amstrong, Coltrane, Monk, Duke Ellington … vous connaissez ? Au-delà d’une renommée, ces noms constituent les signes agissants d’une pensée, d’un mode de vie : le jazz. Non content d’être un extraordinaire paysage musical, il est aussi le chant d’une minorité luttant pour son affirmation. Musique ouverte, le jazz ne peut tolérer que la liberté pour maître-d’œuvre. S’il n’est plus nécessaire de le défendre, notre volonté est de participer à sa promotion. En effet, si le jazz est noir, il n’est plus que noir : il est aussi blanc, même européen, parfois belge. Alors, diversité ! Les plus grands cotoient les moins connus (mais non dénués d’intérêt) : Miles, Duke, Loos, Braxton, Coleman, Skaler, Garbarek, Don Cherry, Houben (s), Lounge Lizards, Aki Takase, Metheny, Abdullah Ibrahim, … Des invités divers varient le menu (Alain Rochette, Pierre Van Doormal et Robert Jeanne furent vus dans notre studio. D’autres sont annoncés, des plongées dans le milieu du jazz bruxellois, et n’oublions pas les pages spéciales (festival, albums, dossiers, approches des différents genres, …). Tel est le programme que chaque semaine nous offrons.
MAGAZINE
Informations complémentaires
Les magazines constituent un espace quotidien disponible, ouvert à l’actualité sociale, culturelle et politique, une occasion de sauter sur tout ce qui bouge : manifs, fêtes de solidarité, publications, théâtre, ciné, conférences et actions saugrenues … des évènements que nous choisissons de promotionner. L’information directe et vivante est privilégiée : en téléphonant à la radio, en envoyant une cassette enregistrée ou en s’invitant en studio, c’est le bruit de vos –petits- pas que vous entendrez directement dans les oreilles. Mais c’est aussi une information complémentaire qui sera diffusée … avec la complicité d’air libre. Complémentaire, parce qu’elle ne se veut pas exhaustive. Nous ne cherchons pas à « couvrir » l’actualité et nous ne voulons surtout pas, au travers des magazines, ressasser l’information déjà transmise dans la presse écrite et radio-diffusée mais bien celle, irremplaçable, des acteurs eux-mêmes …
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ANTENNE ROSE
Le 3 avril 1981, un groupe d’homosexuel(le)s fonde l’émission Antenne Rose sur Radio Air Libre et se donne d’emblée deux objectifs :
- Encourager les homosexuel(le)s à s’accepter et à s’affirmer contre les préjugés qui peuvent encore exister à leur égard.
- Agir afin que l’homosexualité, comportement affectif et sexuel, soit socialement accepté.
Afin de favoriser la réalisation de ses objectifs, Antenne Rose, qui émet déjà chaque semaine sur Radio Air Libre, ouvre les studios au public. Ainsi se constitue un lieu plus informel de rencontre et d’expression pour la « communauté » homosexuelle. Au fil de ces contacts et échange de vues se structure le mouvement Antenne Rose, reconnu tout récemment « service régional d’éducation permanente » par la Communauté Française.
C’est dans le sillage direct de ces émissions sur Radio Air Libre que se crée l’association qui organise et anime depuis plus de cinq ans une série importante d’activités pluridisciplinaires. Antenne Rose s’est inscrite délibérément dans la ligne de l’information et la libre audiance, et l’expression croissante de la communauté « gay », Antenne Rose a élargit et diversifié son temps d’antenne. Ainsi de deux heures d’émissions sur Radio Air Libre, l’association est rapidement passée à trois heures. Par ailleurs, soucieuse de s’adresser à des publics variés, Antenne Rose dispose actuellement de deux quart d’heures hebdomadaire sur Radio FM Le Soir et d’une émission hebdomadaire à Liège sur Radio Basse Meuse. Chacune de ces émissions occupant une place spécifique dans l’action d’Antenne Rose. Ainsi les émissions sur Radio Air Libre agissent davantage de par leur contenu exclusivement d’informations homosexuelles comme un ciment au sein d’une partie importante de la population homosexuelle de Bruxelles, tandis que les autres émissions radiophoniques (Radio Basse Meuse et FM Le Soir) ont pour fonction de développer un lien avec le grand public, dans son ensemble. Ces deux types d’émissions comportent pour Antenne Rose un caractère complémentaire et indissociable, et revêt pour une grande partie de la communauté homosexuelle une importance capitale, attestée notamment par le fait que Antenne Rose émet sur Radio Air Libre depuis maintenant cinq ans sans discontinuer.
(Note de 2012 : Suivent deux documents. Le premier est un tract qui reprend toutes les activités réalisées dans le giron d’Antenne Rose, dont le magazine papier ‘Tels Quels’ et des festivals « Cinéma et homosexualité » … Le second reprend les noms et qualités des 44 membres de l’assemblée générale de l’asbl Antenne Rose.)
1988
« 1988 » est le titre d’un livre écrit par Caroline Coon, journaliste musicale, dont le sujet est le début du mouvement punk. Pourquoi 1988 ? Citons le dernier paragraphe de ce livre : « Les Sex Pistols furent les catalyseurs d’un phénomène de jeunesse sincère. Les musiciens de punk-rock, de même que tous leurs fans, excitaient l’imagination par une musique galvanisante, des vêtements inventifs et une politique personnelle d’à propos qui reflétaient réellement le style de vie, les espoirs et les frustrations d’une génération. Quoi qu’il arrive maintenant, la force du punk-rock sera ressentie dans la société au moins jusqu’en 1988 … ».
Les punks constituent une partie des alternatifs, il serait utile de créer des liens entre punk et non-punk ; une émission radio pourrait y contribuer. Nous voulons promouvoir la scène alternative qui refuse de coopérer avec le circuit commercial. Concerts organisés bénévolement, petits labels indépendants, fanzines, etc.
L’émission diffuse uniquement de la musique communément classée « punk », tout le spectre de ’76 à aujourd’hui. Nous exclurons de la programmation les groupes qui font l’apologie du racisme, du nationalisme et des supporters de football.
Éventuellement, une partie de l’émission se fait en néerlandais, car nous estimons qu’à part des radios commerciales il n’y a rien pour les néerlandophones de Bruxelles. Notre volonté est de faire participer les auditeurs à l’émission : ceux qui écoutent ont aussi, à notre avis, le droit d’y prendre part, soit en nous communiquant des informations, soit en nous suggérant des disques ou un thème d’émission, soit encore en parlant de leur expérience. « 1988 » n’exclut pas les informations de type politique (manifestations, meetings, conférences, etc.).
SOUS-TITRE
ou de combien de secondes sont faits nos souvenirs ?
Pendant une heure et demi, tous les lundi, les années ’70 à 85 chatouillent notre mémoire. De la musique d’époque, des informations pour vous rappeler les moments qui ont marqué la vie politique, sociale, économique, culturelle. En bref, des bribes d’histoire pour mieux comprendre le présent.
PASSE MURAILLE
Historique
Cette émission a débuté le 15 février 1981, née de la rencontre entre anciens détenus, des membres de différents comités de prisonniers et d’animateurs de radios libres. Les animateurs de cette émission sont des anciens détenus, des étudiants, mais de plus ne plus aussi, et de façon prépondérante, des familles apparentées aux détenus.
L’émission accorde une grande place aux lettres et messages des prisonniers. En un an et demi, nous avons reçu plus de 6000 lettres venant principalement des prisons de Forest et de Saint-Gilles.
Buts
- Faire mieux connaître la prison au « grand public », grâce à des témoignages écrits émanant des détenus, et grâce aux interviews de détenus libérés.
- Permettre aux détenus de garder des liens affectifs avec leur famille et leurs amis, et faciliter ceux-ci, par le biais des dédicaces, du téléphone, du micro. Nous avons aussi une rubrique qui permet de trouver des correspondants pour les détenus qui sont isolés.
- Faire connaître aux détenus leurs droits et leurs obligations, grâce aux conseils d’un juriste. Présenter, par des interviews, différents services sociaux (maison d’accueil, service d’aide, travail, cure de désintoxication, etc.).
Échos
Notre initiative a suscité l’intérêt d’animateurs d’autres radios libres belges et étrangères, qui ont également créé dans leur ville une émission s’occupant tout comme nous de la situation particulière des prisons. Ainsi, « Cavales » sur Radio Mouvance (Paris), « À travers les murs » sur CKRL-MF (Québec), « Accusés, levez-vous » sur Radio Gilda (Paris), d’autres sans doute … Des échos récoltés récemment à Berkley (Cal.), New-York (NY), Vancouver (Can.), Montréal (Can.), en France, etc., nous prouvent que les retombées de l’émission ne sont pas uniquement locales.
Plusieurs films et vidéos ont montré notre travail : « R. ne répond plus » (B), « Y’a plus de rumba dans l’air » (B), « Du caribu à la guerilla » (Can.), etc.
(Note de 2012 : suivent des documents ayants trait au problème –étouffé à l’époque- du SIDA dans les prisons. Il y a un communiqué de presse/invitation à une conférence de presse et des coupures de journaux sur le même sujet.)
RENVERSONS LES MARMITES
« Renversons les marmites » est une émission de chanson française et de contre-information. De la chanson à texte au rock le plus dur, la programmation est souvent explosive.
Le travail culturel principal est de trouver et diffuser des chanteurs ou groupes francophones non commerciaux de qualité. Souvent autoproduits, 50% d’entre-eux au moins ne passent sur aucune autre radio ni même d’ailleurs dans d’autres émissions de Radio Air Libre.
L’émission est sillonée de flashs d’information politiques, sociaux ou insolites. L’injustice, quelle soit de gauche ou de droite, y est dénoncée. Le tout est dit et commenté de façon acerbe. L’humour noir et la dérision dominent et donnent à l’émission un petit côté « Charlie-Hebdo » …
(émission momentanément empêchée)
DES HISTOIRES
… et du rock
des histoires …
moi, j’en veux plein.
vécues, racontées, lues …
des histoires de femmes,
des histoires de vie.
refuser, respirer ensemble
contre les carcans.
lutte de toutes les tendresses
contre la mort.
souffle, rithme, des histoires,
de la musique.
LA MUSIQUE ADOUCIT LES MŒURS
LA MUSIQUE ADOUCIT LES MŒURS est née, en août 1979, comme radio autonome au sein du collectif des Radio’z’Alternatives, de la nécessité ressentie d’avoir un lieu radiophonique sur Bruxelles qui puisse diffuser de l’information sur tout ce qui touche à la défense de la paix (anti-militarisme, pacifisme, objection de conscience, non-violence, etc.), ceci sans opinion partisane.
Les informations diffusées proviennent des divers mouvements pacifistes, d’articles de journaux et périodiques, de sources officielles (ministères, organismes supranationaux, …), d’instituts de recherche, etc.
L’illustration musicale est choisie en fonction de ces sujets.
Pour ce travail de diffusion d’information, la radio est reconnue comme ONG par le Centre pour le Désarment des Nations Unies (New York – Genève) et reçoit par ce biais de nombreuses informations et des documentations sérieuses sur des sujets tels les accords internationaux en vue de limiter les risques de guerres nucléaires, les initiatives des Nations Unies et de divers états membres pour assurer la paix dans telle ou telle région, etc.
Suite aux problèmes techniques connus par les RZAB, la radio fonctionne depuis plus d’un an comme une émission intégrée dans Radio Air Libre.
IXELLES PÊLÊ-MÊLE
Nous sommes des ixellois et des ixelloises qui partageons en équipe nos problèmes de travail, de chômage, de santé, de formation, et surtout nous cherchons ensemble des solutions.
Ces solutions sont insolites, solidaires, inconnues et différentes. Comme cet Ixelles que nous voulons connaître, qui est à construire et auquel nous voulons participer.
Ah oui, nous nous appelons volontiers Équipe Populaire. Équipe, parce que nous sommes une équipe, et « populaire » parce que nous ne faisons pas nos achats avenue Louise. Mais, si vous voulez en savoir plus, écoutez l’émission. Et si vous souhaitez nous rencontrer pour participer à notre expérience, vous êtes bienvenu(e) : nous cherchons des journalistes, techniciens ou animateurs en herbe pour partager nos réflexions et réaliser l’émission radio.
LUNE NOIRE
A Lune Noire, nous tentons avec humour, vigilance et si possible impertinence, de faire connaître les réalisations des femmes d’ici et d’ailleurs ; leurs multiples productions dans tous les domaines de la vie politique, sociale et culturelle sont trop souvent dédaignées ou ignorées pour ne pas dire simplement occultées.
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