12 - Mémoire de Jean-René Darsonval

- La 18ème datée du 20 Août envoyée de Vaduz, vue du château, pour me dire : Ici, visite du château.

- La 19ème, datée du 20 août envoyée de Vaduz et adressée à Mr l’Abbé Ventillard pour dire : Avec mes bonnes amitiés.

- La 20ème , datée du 20 août envoyée de Vaduz (Liechtenstein) pour dire : Château original, situation remarquable.

- La 21ème datée du 21 août envoyée de Vaduz, pour me dire : Mon cher Jean-René, à 2h nous traversions à Feldkirch, la frontière Autrichienne. Nous voici dans la principauté du Liechtenstein, petite enclave entre la Suisse et l’Autriche. Nous allons visiter le château dont je t’envoie les cartes à Vauchonvilliers. J’espère que l’année prochaine, si rien ne s’y oppose, nous viendrons ici ensemble. C’est un voyage magnifique que je viens de faire. Samedi soir, demain nous coucherons en France et nous serons à Bossancourt dans l’après-midi. Comment se fait-il que tu ne m’aies pas écrit à Innsbruck. Je suis allé 2 fois à la poste. A Dimanche et n’oublies pas la crème. Bons baisers de ton père.

- La 22ème, datée du 17 août de Vipiteno (Italie) pour dire ceci : Mon cher Jean-René, j’ai assisté tout à l’heure à une revue militaire, IIème division, 3ème régiment, présidé par la duchesse de P….et le duc de P….., de Bolzano défilait à la tête de sa division. Nous sommes à 15 kms de la frontière Autrichienne, au Brenner que nous franchirons demain pour nous rendre à Innsbruck, capital du Tyrol. Je pense y trouver une lette de toi, poste restante. Dimanche nous n’arriverons que dans l’après-midi, car nous devrons coucher, je pense à Zurich la nuit de Samedi à Dimanche. Ne compte donc pas sur nous que pour l’après-midi vers trois ou quatre heures, pas avant, n’oublies pas la crème pour Mme Favet et sur la photo où j’ai placée la croix cela indique l’endroit où nous avons passé, le col de Giovo. Avec mes bons baisers.

- La 23ème datée du 21 août envoyée de Zurich, pour me dire : Bons baisers, à demain.

- La 24ème datée du 22août envoyée de Domrémy et adressée à Mme Huber, pour dire avec mon bon souvenir.

Le 1er octobre 1937, je quittai Mr le curé de Bossancourt pour entrer à l’Ecole Urbain IV à Troyes, où je suis resté qu’une seule année.