The last american virgin

(B. Davidson, 1982)

Trois copains de lycée sont en quête d'un maximum de filles à Los Angeles. Mais deux tombent amoureux de la même.

Voilà un film étrange : hésitant entre sex comedy (dont certains passages sont clairement empruntés à Porky's sorti 2 ans avant), drame sentimental (la rivalité amoureuse) et chronique lycéenne (il n'y a pas vraiment de scénario, sauf à la fin du film), The last... semble n'avoir aucune colonne vertébrale. On se laisse porter entre des scènes peu drôles, parfois fort dénudées (mais c'était le cas dans les films des années 80) y compris pour des adolescentes, parfois assez déprimantes jusqu'à une fin tristement surprenante, avec une bande-son qui compile tous les tubes de l'année 1981 (dont les jeunes Police et U2, heureusement). Sans doute le film souffre de son projet originel : le réalisateur avait connu le succès avec Eskimo Limon (1978) en Israël, sur le même thème, à un point qu'il avait pu en sortir 8 suites. Il a visiblement échoué avec cette tentative et aucun des acteurs ne fit une carrière mémorable ensuite (citons quand même pour mémoire Kimmy Robertson qui sera la formidable Lucy Moran de Twin Peaks). Certains ont accusé le film de copier Fast Times at Ridgemont High mais les deux films semblent avoir été tournés en même temps. Pour finir sur une note culturelle, "virgin" désigne le héros masculin et puceau.

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