Seize Printemps

(S. Lindon, 2020)

Une lycéenne qui s'ennuie tombe amoureuse d'un bel acteur bien plus âgé.

Le film a déchaîné les passions à sa sortie. A ma droite, les critiques assassines qui ciblent en vrac la vacuité du film, de l'histoire, la pâle copie de Charlotte Gainsbourg ( y compris dans la voix), le placement de produits Chanel, l'absence de récit voire de mise en scène, le mode de vie bourgeois du petit monde à l'écran et surtout la filiation de la jeune réalisatrice qui lui a valu non seulement les crédits pour réaliser son premier film mais aussi une "mystérieuse" (selon Télérama) sélection au festival de Cannes. Les avis du site Allociné sont très révélateurs de l'agacement (euphémisme) que le film a pu déclencher.

A ma gauche, une campagne de promo qui coche toutes les cases, de France Inter à Quotidien de Barthès, relayée par quelques avis assez minoritaires sur la grâce du film et son côté déconnecté : on parle de "boum", il n'y a aucun téléphone portable, les parents sont angéliques, le théâtre semble plus important que la réalité et surtout la relation amoureuse entre un homme et une ado est platonique (ce qui évite un débat sur l'apologie du détournement de mineur). Il y a même de vraies réussites comme les scènes dansées. Mais tout le monde est d'accord pour dire qu'on aurait préféré voir un court-métrage... d'autant que le film ne dit pas grand chose sur l'adolescence, du moins rien de vraiment intéressant.

Article Wikipedia (fr) / Fiche IMDB (ang) / Dossier Allociné (fr)